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Show tf% L'ECOLE DES FEMMES Et qu onn'attendroit point dc fa fimphc.r/ Ille fautavouer, l'amour eltunonn Ce qu'on ne fut jamais il non. 5 & S ^ Et fouvent de nos mceurs l'abfolu r k n C' Devient par fes lecons 1 W a R d t , T ^ De a nature en nous il force ll^ti^r^ Etfeseffetsfoudainsontde 1'aircW™ ' i D'unavareal'inftantilfatunnberal"1"016^ Un yaillant d'un Poltron , un Civil d'un Brutal 11 rend agile a tout 1 W la plus pefante , Etdonnedel'efpritalaplusiSnocente Ouy , ce dernier miracle eclatc dans AEncs • Car tranchant avec moi par ces termes exp & Rctirez-yous , mon ame auxyifitesrenonce Je ftay tous yos difcours : Et yoila ma ret6n\ Cette pierre 011 ce grez dont vous vous etonniw A v e c un m o t de Lettre eft tombee a mes pieds ' Et j aamire de voir cette Lettre ajuftee A v e c le fens des m o t s , & la pierre jettie, D une telie action n'&es-vous pas furpris \ L'amour fcait-il pas l'artd'aiguifer les efprits> Et peut-on m e ruer que fes flames puiffantes N e faflent dans un cceur des chofes etonnantes > Q u e dites.vous du tour, & dc ce mot d'ecrit > E u h . n'admirez-vous point cette adreffe d'eC prit ? Trouvez-vous pas plaifant de voir que' Perfonnage A jo'ue m o n jaloux dans tout ce badinage > Dites. 5 A R N O I P H E, O u y fort plaifant H O R A C E . Arnolphe ritd'un ris force. Riez-en done un peu, Cet h o m m e gendarm£ d'abord contre mon feu, Qui chez lui feretranche, & d e grez fait parade, C o m m e fi j'y voulois entrer par efcalade, Qui pour m e rcpouffer dans fon bizarre effroi, A n i m e d u dedans tous fes gens contre moi, Et qu'abufe a les yeux par fa machine m £ m e, Celie qu'il veut tenir dans Pignorance extreme: Pour m o i je vous l'avoue, encor que fon retour "En un grapd cmbarras jette ici mon amour, O M E D I E. . M< ')t plaifant autant qu'on fcauroir dire, c ^ns cc'a £ npcr fans d e bon coeur en n r c lUlS ) * H:.T -A m ™ %vin. i;-tvo'J5 far repU«vn ncTvzs affez a mon avis. I : - V 0 U 5 A R ' N O L P H E s«cnnrisfm ,in,e2-moi, J'en r,s rout autant que je puis. 01 H O R A C . . . nI1vr ami ie vous montrc fa Lettre. M ^ ^ f 0 n cceurfent, fa rram a feu i'y met- • Mt ter Cmestouchans,&rousPleinsdebonte', **% Xnnocente.&d'mgenuite, Def£ „ ere enfin que la pure nature Del2 S e l'amour la premiere blcflure. W^* A R N O L P H E ktS. •u A-ioonne, a quoi i'ecriture tc lert, HORACE lit. IWiiustcriu, &je fuis bien en peine par ou jt tZendrai. fajdts pen fees que jc defirerois que (fiez; »*" :,cnc fcay comment faire four w u V • mais 7e fens• pcfc fuis fi fait faire centre youst aue1 au-mde a me puffer de yous > & a yens Peut-etre autly* . jenepuis m'emfecho ois que cela fe put faire, fans ^n il \t. On me dit fort , que tons les jenncs fem-s trempenrs j qu'il ne les faut point L , , smeditrs, n\fl que pair , que je n'ay pit cmort : fuis ft louche'e dc vesfaro- •t jc nc fcattnis iron qi.'cllcs foiint me,, ce qui en efl: car enfm , t c;;i,je ice} yoxs auriez le plus grand tort du mnit, f vws me trernpiez< Etjepcnf: que fen monr-nis d( dcplaifir. A R N O L P H E has. Hom,chienne! R 3 Ho- |
