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Show G4* P E T O U R D I, M A S C A R I L L E . A h ! le facheux paquet que nous venons d'a • ' Le fort i bien donne la baye a m o n efpoir • V°l!| Etbien a la mal-heure eft-il venu d'EIpagne C e Courier que la foudre ou la grele accompl. Jamais , cerres jamais plus beau commences ' SPeut en fi peu de temps plus trifte evenemem' S C E N E XI. I LELIE, MASCARILLE • M A S C A R I L L E > Quelbeauuanfportdejoyeaprcfentvousinfpi. LELIE. LaifTe m'en rire encor avant que te le dire. M A S C A R I L L E . ca , rions done bien fort, nous en avons fujet. L E L I E . A h ! je ne ferai plus de tes plaintcs Pobjet. T u ne m e diras plus, toy qui toujouis me cries Q u e ie gate en broaillcn toutes tesfourbeuV ' J'ay bien joue m o i - m e m e un tour des plus adror II elt vrai,etuis prompt, tk m'emportepatfois'" Alais pourtant , quandjevcux, }>ay Pitnagbtb Auili bonne en effet, que perfonne oui yive • Lt toi-meme avoiiras que ce que j'aifaft, p3rt D'une pointe d'efprit ou peu de monde a pan, M A S C A R I L L E . Scachons done cc qu'a fait cette imaginative, L E L I E . Tantot Pefprit e'mu d'une frayeur bien vive, D avoir vu Trufaldin avecque m o n rival, Je fonge. is a trouver un remede a ce mal, Lors que m e ramafiant tout entier en moi-meme, J'ay concu , digere . produit un ftratageme, Devant qui tous les riens» dont tu fais tant decas Doivent fans contredit, mettre pavilion bas, M A S C A R I L L E , Maisqu'eft-ce j I* C O M E D I E. t. 6$ L E L I . ,«,„.,. il 's'ilteplair, donne tor patience, aui mancte, V'J?"™ fo P us le nom de Celie. JwuneEfcbvequ il tiem ^ . H »entla venirprendre> * dte des foins i pe la garde, ^ i , ' ^ , & doit pour e W 0,,'a ce fact ,1 P ' ^ ^ o t a e fon "le, U, de f. grands prefens<«°™ fon bonheuJ:. 'Qu-Un'aura point «gr«<i«cauler , Foit bien, , 1 reo«cdonc;voicibienlcm» U U»* q* i« <"s • ' don< f Son fi bien W-' ^U, fcais-«u bien « « - ^ O I , M A S C A R r L L E. Vous avcz fait ce coup fans vous donner au D.able < Oui, d'un tour fi fubtuV'aurois-tu cm capable I S u e au moins mon adteiTe, & h dextente. Dont je romps d'un rival le deifein conccrte. M A S C A R I L L E. # / vous pouvoir loii'er felon votre merire, < Je manque d'eloquence, 5c ma force eft petite; Oui, pour bien ctaler cet effort releve, Ce bel exploit de guerre a nos yeux acheve, Ce grand cc rare effet d'une imaginative, Qui'ne cede en vigueur a perfonne qui vive, Ma langue eft impuiflante , tk je voudrois avoir Cellesde tous les gens duplusexquis fcavoit, Pour vous dire en beaux vers, ou bien en do&o profe, Que vous ferez toujours, quoique Pon fe propofe, Tout ce que vous avezete durant vos jours; C'eft a dire, un efprit chaufle tout a rebours» Une raifon malade, oc toujours en debauche, Ua |