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Show M* L'ECOLE DES FEMMES n r S H R > S A LA D L ' Cc font coups de ha^arrl i rand ; a'"d ' dont 0!> !>'«» pomt g, Et bien fot ce m e femble , eft u fcu , prend. ' l " l01n qu'on H Mais quand jecrains pour vous eVft , Dont ces pauvres Ma'ris ont fouffert !a f " "'"«« Cat enfin vous fcavez. <,„•,, „.",, "/<«« : Que de votre tL&S&gg!* • »J P«i«, Car vos p l u s grands pla.firs fon "p" 'Vout ou c:cs, ' r*1 tout ouvous D e faire centeclats des intriguesfecrettes... f u- n A R « O L P H E Fort bien : eft-il au monde une autre vTle rnft O u l'on ait des Maris fi patienS nuMd > ***' Eft-ce qu on n'en voit pas de toutes les efDec« Qui font accommodez chez eux de toutes p S L'un amalTe du bien , dont fa Femme fa t p ? Accuxqui prennentfoindele faire Cornard L a u t r e ^ p e u p i u . h e u r e u x ^ a i s n o n^ Voi t faire tous les jours des prefens a fa Femme Et d aucun foin jaloux n'a 1'eVprit combattu, ' Parce qu'elle lui dit cue c'eft pour fa vertu ' L un fait beaucoupdcbruit, qU1 ne luifcrt d res ; o1"-' L'autre, en toute douceur ,laiffe aller les affaires Etvoyanrarnver chez lui le Damoifeau, ' Prend fort honnetement fes gands & fon manteau. L une de Ion Ua.ant, en adroitte r'emelle fait fauffe confidence a fon Epoux fiddle/ Qui dortenlurete fur un pareil appas, Et le plaint, ce Galant, des foins qu'il ne perd pas L'autre , pourfe purgerde fa magnificence, " Dit qu'elle gagne au jeu 1'argent qu'elle depenfe: Et le Mari beneft, fans fonger a quel jeu, Sur les gains qu'elle fait, rend des graces* Dieu. Enf.n ce font par tout des fujets de Satire, Y t c o m m e Spectateur, ne puis-je pas en rire ? Tuis-je pas de nos Sots,,.. C H R I S A L D E. Oui: mais qui ritd'autrui, Co*; cr?indre qu'en revanche, on rie aufli dc lui. ^isqU°nTem'a'vu'triomphcr de ces bruits; KsI'S,ISe ozn m"ot deftei&bienqu'auxoecu rrences ^iTecondamnerccrtames tolerances; Je,Con dene* « ^itde fouffrir nulkment, *'-T.rluues Maris foufirent paifiMement , i0™ B., i' faut craindre un revers de Satire, C^"„ ne'doit jamais juror, fur detelscas, Ul 'nnoourra faire, ou bien nefa.repas. K f t E I ? mon front . par un fort qu. tout meine, , r.joitarrive^ quelque difgrace humaine, 1 K m c n precede, je-fuis prefque certain Kfecontentera de s'en rire fous-main ; ^ . Arrpau'encor j'aurai cet a vantage , ^ X e f b o n n e S J g o n S iront que "c'eft d o m. ^devoiS, cher Compere , ilen eft autrement, ous le dis encor, vous rifquez diab.ement. L m e fur les Maris accufezde fouffrance, T m : ternps votre langue a daube d'impor. tance, . , <Von vous a vu conrr'eux un Diable decha.n^ , & Z marcher droit pour n ' t e point berne" , Ets'il faut que fur vous on ait la moindre prile, Garequ'auxCarrefours on ne vous tytnpanife, Et,.., A R N O L P H E . Mon Dieu, n6tre A m i , ne vous tourmenteZ point; Ben-hupcqui pourra m'attraper fur ce point. le'fciy les tours rufez , & les fubtiles trames , Don't, pournous en planter, fcavenc ufer les F e m mes; Et comme on eft dupe7 par leurs dexteritez, Contrecetaccidentj'ayprismesfuretez, Eccelle quej'epoufe, a toute 1'jnnoccnce Qui peut fauver mon front demahgne influence. C H B. I S A L D E. Et quepretendez-vows qu'une Sotte en un mot....~ A a- |