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Show m L'ECOLE DES FEMMts IX. M A X I M E. Toxte femme qui tent a Thenneur fe ^uir Do*t fe dtjfcndre dc jitter, Cortnte d'une chofe funtfl(. Car le jeu fort deccvant Tovffc une jem-mc foment, A jnt'er de tent fon rcfe. X. M A X 1 M E. DM promenades du temps, Vu repas qu'on donne aux champs It nc faut point qu'elle effaye, Selon les prudens ceryeaux Le man dans ces cadeaux EJl tor-jonrs celui qui pave, XI. M A X I M K, ARNOLPHE. Vous achevercz feulc, & pas a pas tantAt J c vous expliquerai ces chofes c o m m e il faut Jemefuisfouvenu d'une petite affaire. Je n'ai qu'un m o t a dire , & ne tarderai guere Rentrez : &ccnfervez ce I ivre cherement. Si le Notaire vient, qu'il m'attende un moment, SCENE III, ARNOLPHE. J F ncjsuis faire mieux que d'en faire m a femme, Ainfi que je voudrai, je tourncrai cette Ame, C o m m e unmorceaude c;re entre mes mains elle eft, Yt je lui puis donner la forme qui m e plait. 11 s'en eft peufallu que,durantmon abfence, Onnem'ait attrap£par fon tropd'innocence, Mais il vautbeaucoup mieux , a dire verity, Q u e la f e m m e qu'on a peche dececot^. D e ces fortes d'erreurs le remede eft facile. Tcute perforne fimple aux lecons eft docile j Et fi d u bon chemin on l'a fait ecarter Denx mots incontinent l'y peuvent rejetter. Mais une femme habile eft bien une autre bete. C O M E D I E. fnrt re depend que de fa feule tttc : S6tr nu'eHe s'y m e t , rien ne la fait gauchir, l ^ f l n e m e n s ne font la queblanchir , t*•£,'"rDrTtluy fert * railJer nos maximes, S°? A re fouvent des vertus de fes crimes j l rouv r Pour venir a fes coupables fins , S c o u r s ? duper 1'adrefTe des plus fins. 06 fr oarer du coup en vain on fe fatigue. ff Iwc d'efprit eft un diable en intrigue, Koue fon c\c\ce a prononce tout bas \tSeZeZ,rieJ, il faut pallet le p H. iBeaucoup d'honnetes gens en pourroiem bien que aire, ,. ., . c -, ,n ecourdi n'aura pas lieu d en rire. f SenosFrancois l'ordinaire defaur. Tn 'a oofTeffion 'd'une bonne fortune , i ff cret eft toujours ce qui les importune; vanite fotte a pour eux tant d appas , Kfeucndroient plutot que de ne caufer pas. 1$" les l femmes font d u diable bien tentees, LoLu'elles vont choifir ces teres 6ventres ! r 1 Mais le voici : cachons-nous toujours li que.. < • ***"* Ijtdecouvrons un peu quel chagrin eft le fien. SCENE IV. HORACE, ARNOLPHE. HORACE. \l reviens de chez vous, & le deftin m e montre | Qu'il n'a pas refolu que je vous y rencontre. Mais i*irai tant de fois qu'enfin quelque moment.... A R N O L P H E . HemonDieu! n'entrons point dans ce vain compliment. Rien ne me fache tant que ces ceremonies, Etfi l'on m'en croyou,, elles feroient bannies. Ceftun maudit ufage, & la plupart des gens Y perdent fottement les deux tiers de leur temps. tons done fans facon. He bien, Y O S amourettes, R Puis* |