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Show j 4 PET O U R D I , P A N D O L F E . Mais enfin dormez-vous t etcs- Y O U S eveille'} M e connoiflez - vous pas ? A N s E L M E. Vous e'tes habille D'un corps aerien qui contrefait le votre , Mais qui dans un m o m e n t peut devenir tout autre I )e crams fort de vous voir c o m m e un geant <rran' Lt tout votre vifage afTreufement laidir. (^" j Pour Dieu , ne prenez point de vihine figure- J J'ay proude m a fray cur en cette conjontture. P A N D O L F E . I n une autre faifon , cette naivete , Dont vous accompagnez votre credulite', Anfelme , m e feroit un charmant badinage Xt j'en prolongerois le plailir davantage : Mais avec cette mort un trefor fuppofe , Dont parmy les chemins on m'a defabufe, Fomente dans m o n a m e un foup9on legitime. Mafcarille eft un fourbe , 6c fourbe fourbiflime Sur quinepeuventrienla crainte, & le remots Et qui pour fes defieins a d'etrangesreiTorts, A N S K L M E. M'auroit-on joiic piece , 8c fait fupercherie.» A h ! vrayment m a raifon vous feriez fort jolie! Touchonsun peu pour voir : en effet c'eft bienlul Male-peftedu fot , que je fuis aujourd'hiii! D e grace , n'allez pas divulguer un tel conte; O n en fetoit joiier quelque farce a m a home: Mais , Pandolfe, aidez-moi vous-memearetiret L'argent que j'ay donne pour vous faire entetrer. P A N D O L F E DePargent, dites-vous? ah! voilaPencloueure, Voila le noeud fecret de toute Pavanture? A vo:re dam. Four moi fans m'en m e it'e en food, Je vais f ire informej de cetre jff.iire-ci. Contr • ce af: tiile, & fi Ton pent le prendre, Quoi qu'il puifiecouter, jevux le faire pendre, A N s E L M E fiul. Et moi . la bonne duppe , a trop crolreun vnurierr,j 11 faut done qu'aujourdhuyjepcrdej&fang.&bien-l E. 55 foi de porter tecegrife, U me Ged bien, ».ajoi, y ^ , P ^ S K premier rapport!... p'exainincr n peu lM * ^Uisjevoi... S C E N E V. LELIE, ANSELME. iMaintenanravVeeVffeport, ]epu;saTrUfildin,endreaifementv,Ute. . • *it"'J«doaiu. vous quitted « . Ji« teat' i-inns elle ne quittera _ S:tP---ntto:,,oursUnoumr, A N S S L M E. - wviensfur mes pas vousdire, weefrtnch.ft, Que parmy ces Louis, quoy qu i Ten ay fi£y penfer mcle que je tiens faux , L j'a potte fur moi de quoi mettre en leur piece. De nos faux monnovn urs 1'infupportable ludace pullule en cet Etar d'une telle facon, Qu'on neiecoit plus rien qui foit hors de foupcon: Mon Dieu! qu'on feroit bien de les faire tou^ pen- L E L 1 E, (dre? Vous me fakes plailir de les vouloir reprendre; Mais je n'en ay point v-eu de faux , comme je croi. A N s E l M E. Jelesconnoitray biefljmontreZjmontrez-lesmoi: Eft-cetout? L E L I E . Ouy. A N S R L to E. Tant mien:: j enfin je vous racroche , Mon argent bien-aime, rentrez dedans ma poche *, It vous mon brave Efcroc,vous ne tenez plus rien; Vous tuez done des gens qui fe poftent fort bien ; C 4 Et |