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Show 41 S C E N E in. EKOS1NE, ASCAONEVMARlNETTt A M O U R S ? 139 'eft c L U C I L E . »en eft fait s c'eft ainfi que je me Et, ii cette aftion a dequoi ^ Pu»v C'eft toute la douceur que mon cceur sN M o n here . vous voyez une metamorpl \ 1 ¥ Je veux cheru Valei , tant dc fierte Et mes vceux maintenant toument de fon c6' A s C A G N E . Quedites-vous, m a fceur ? comment' r change ? ' C0-I:;; Cette inegalite m e femble trop etraate U Q.I. I i. La voftre m e furprend avec plus de fujet • D e vos foins autrefois Valere etoit lobjet • Je vous ai veu pour lui m'accufer de caprice D'aveuglecruaute, d'orgueil, tk d'injuftij Et quand j e veux l'aimer.mon deffein vousfolj Et je vous vois parler contrefon intereft. A S C A G N E. Jelequitte, m a fceur, pour embrafferle vofij Je fcay qu'il eft range deffous les loix d'uneay* Et ce feroit un trait honteux a vos appas, Si vous le rappelliez cc qu'il ne revintpas. L U C I L E . Si ce n'eft que cela, j'aurai foin de ma gloire; [i Et je fcay pour fon cceur tout ce que j'en i 11 s'explique a mes yeux intelligiblcmect. Ainfi . decouvrez lui, fans peur, monfcnrinj O u , fi vous refufez dele faire, ma bouche Lui va faire fcavoir que fon ardeur me touch. Quoi 1 m o n frere, a ces mots vous refbezinterditj A s C A G N E . Ha ! ma fceur, fi fur vous je puis avoir. Si vous e'tes fenfible aux prieres dun frere, Quittcz untel defiein, & n'otczpoint\ 4 k, qui IM»n»y violence ; I mo. !e" d\'?'%at dc tendres mouvemens ' V°'S d r / f « / d « Pl« d..rs fenrimens. .,„ la fierte des p.. ame *"*!•" icuvounienacez fa flame, FoinsioifSlintF. i|S«Jr snn^Sle,rur-.. .. SassaJBBr £tJ;sfeuxmutuels... L U C I L E. Mon frere, c'eft aflez: , r • nrt;if nonr oui vous vous intereflez j ^ X S e e difcours ,ie vous prre 5 Emehifeu'npeud.nsonclque.evcne. A S C A G N E . !Allez, crnellefceur, vous me defefperez, Ji vous efeftucz vos dcflcinsdechrez. SCENE IV. MARINETTE, LUCILE. LM A R I N E T T E. arefolution, Madame, eft affez prompte. L U C I L E . Un cceur ne pefe rien alors que Ton raffronte; 11 court a la vengeance, 8c faifit promptement Tout ce qu'il croit fervir a fon rcflentiment. Le traitre! faire voir cette infolence extreme! M A R I N E T T E . Vous m'en voyez encor toute hors de moi-meme; Et quoi que la-deflus je rumine fans fin , I'avanture me pafle 8c j'y pers mon Latin. !ar enfin, r.ux tranfports d'une bonne nouvelle, Jamais cceur ne s'ouvrit d'une facon plus belle: De l'ectit obiigeant le hen tout tnnfporte Ne mc donnoitpas moins que de la date *, Et |