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Show p f &>*» *J- D E' p I T 1/ayant plus de douze ans conferve dansf C o m m e le mal fut prompt dont on la v;t S Son tre'pasimpreveu ne put rien decouvri ^ uMais , cependant, je vois qu'il garde hiJn- Avec celie de qui vous tenez la naifiance g^ J'ai fceu, qu'en fecret merde, il lui faifoi'r A I • Et peut-etre cela ne fe fait pas pour rien ^ B'autrc part, il vous veut porter au rnari™. Eteommeille pretend, c'eft unman f Je nc fcai s'il Icauroit la fuppofhion Bans le deguifement ; mats la digreflion Tout infenfiblcment pourroit trop loin s'eWl Kcvcnons au fecret que jcbuile d^pprcnVr' * ? A M O U R E r X. J5J F it o s i N E. O ! Dieux! fa fern m e ! A S C A G N E. Oui, fafemme. F R o s i N E. 0,1 certescelui-laremporte, tkvienthbout pc'route ma raifon. A S C A G K E. Ce n'eft pas-encor tour. F R O S I N E. Encore. A 5 C A G N E. A S C A G N E. Scachez done que l'amour nc fcait point i»J, r Q u e m o n sexe a fes yeux n'a p f o J K f e * It que fes traits fubtils, fous l'habit que jeL, Ont fceu tronver le cceur d'une fille peu fo/ ' Jaime enfin. t u< E R O S I N E. Vousaimez ? A s c A G N K. 11 n eft Fas temps encore: & ce cceur qui fiftl A bien pour vousfurprenc'rcautiechofcaYoujfc E R O S I N B. itquoi ? A S C A G N E. J'aimc Valere. E R O S I N E. _, ,. . . Ha! v'ons avez raifon, L objet de votre amour, luy dont a la maifou Voire impofture enleveun puiffant heritage, It qui de voire sexe ayant le moindre ombrre Verroit incontinent ce bien lui retourner, 3' C'eft encore un pi us grand fujet de s'e'tonner. A S C A G N E. J'ai dequoi toutefois furprendreplus votre ame; ]c fuis fafemme. Fi* Je la fuis, di*je, fans qu'il lepenfe, Ci flu'il ai: de mon fort la moindre connoiiiance. 1 F R O S I N E. Ho' pouflez; jelequitte, fcneraifonne plus. Tan! mes fens coup fur coup fe trouventconfopdus. /cescnigines-la je ne puis rien comprendre A s c A a N E. (ore. TcTiisvousrexpIiquer, fivousvoulez m'enten- Valcrc dans les fers demafceurarrete / jlefembloit un amant digne d'etre ecoute; Et je ne pouvois voir qu'on rebutat fa flame, (ame, Sans qu'un peu d'intercft rouchat pour lui m o n ]e voulois que Lucile aimat fon entretien , Jeblamois fes rigueuis, & les blamai fi bien, Qucmoi-mefme j'entrai, fans pouvoir m'en def^ fendre, ' (ure. Pans tout les fentimens qu'elle ne pouvoit prcn- C'e'roit, en lui parlant, moi qu'il perfuadoit, Jemelaiffoisgagneraux foupirs qu'il perdoit, Er fts voeux rcjettez de l'objet qui l'euflame fme, Etoient, comme vainqueurs, receus dedans m o n a- Aiufimon cceur,Frofine,un peu trop foible, helas \ Serendit a des foins qu'on ne lui rendoit pas, Par un coup ieflechi receut une blefJiire, Et paya pour un autre avec beaucoup d'ufure. Enfin, ma chere, enfin, l'amour que j'eiis pour lui Se voulut expliquer, mais fous le nom d'autruy: Dans ma bouche, une nuit, cet amant trop aima-ble, Crut |