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Show 143 L E t T R E S Theatre 1 O n ne les connoilToit pas encore. Tkefpis qui vint apres eux, Tut lc premier qui barbouille de lie, Piomcna ,a. e Bourgs cette heureufefolie, Et d'Adeurs m a l ornes, chargeantuntombeitji Amufale.ya.Taus d'un Spe&acle nouveau. Efchyle lui fucceda, 6c Dans lesChceurs jetta les Perfonnages, D'un mafque plus honnete habilla les vii Sur les ais d'un Theatre e.i public exhaufle, lit paroitre 1A-leur d u n Brodequin cha Voila done des mafques: mais etoient. ils fairs pour les Danfeurs? les Autcun ne s'expliquent point, 8c ne patient([« des Adeurs. Sophocle 8c Euripide apres eux r troduiiirent rien de nouveau; ils fedionnerent feulement la Tragi* & ne changerent aux mafques d'$ S U R IA DA*SE. *49 qUe la forme dont ils avoient befom pour les diiferents caraderes de leurs pieces. A peu pres dans lem^me temps parut Crates, a l'exemple d'Epicharmus 8c de Phormisy Poetes Siciliensjil donna J la Comedie un Theatre plus decern, & dans un ordre plus regulier. L'Hif-toire ne dit rien de ce qu'ils firentpour les mafques:peut-etre differencierent-ils les mafques comiques des tragiques. Je confulte encore Ariflophane 8c Menandre, mais ils ne m'inftruifent de rien y je vois que ce premier donne Socrate en Spedacle dans fa Piece des Nueesy 8c qu'il fait fculpter un mafque qui en excitant la rifee de la Populace , n'offroit fans doute que la Charge des traits de ce grand Philofophe. Je pafle chez les Romains j Plaute |