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Show X&1 L E T T R E S & donner a la Danfe l'ame 8c l'a&ion qu'elle doit avoir pour intereiTer. Jc n'entends point au refte par le mot fraction celle qui ne confifte qui fe remuer , a fe donner de la peine, \ faire des efforts 6c a fe tourmenter c o m m e un forcene pour fauter, OIL pour montrer une ame que l'on n'a pas. If action en matiere de Danfe el l'Art de faire paffer par 1'expreffion vraie de nos mouvements , de nos geftes 6c de la phyfionomie, nos lent;. ments 8c nos pafiions dans l'ame da Spedateurs. Uaclion n'eft done autre chofe que la Pantomime. Tout doi: peindre, tout doit parlercheileDa, feur; chaque gefte, chaque attitude chaque port de bras doit avoir un, cxpreffion differente J la vraie Pa- SUR LA DANSE. I*J mime en tout genre, fait la nature dans routes fes nuances. S'en ecarte-t-elle un inftant > elle fatigue , elle revoke. Que les Danfeurs qui commencent ,e confondent pas cette Pantomime noble, dontjeparle, avec cette ex-preffion balfe 8c triviale que les Bouf-fons d'italie ont apporte en France & que le mauvais gout femble avoir adopte. Je crois, Monfieur , que l'Art du gefte eft reiferre dans des bornes trop etroites pour produire de grands effets. La feule adiondu bras droit que l'on porte enavant pourdecrire un quart de cercle , pendant que le bras gauche qui etoit dans cette pofition , retrograde par la m e m e route pour s'eten-dre de nouveau 8c former i'oppofition i avec lajambe, n'eft pas fuffifante pour Riv |