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Show 16 L E T T R • 5 mouvements de P a m e , par les geftes! Il eft,dis-je, fi difficile de rencontrer parmi nous des Batyle & des Pilade *, que je ne faurois m e difpenfer de con-damner rous ceux qui par l'entbou-fiafme qu'ils ont d'eux - m e m e s , cher-cbent a fe faire imiter. S'ils fentent foiblement, ils exprimeront de mSme, leurs geftes feront froids, leur phifiono-mie fans cara&ere, leurs attitudes fans paffion. Kelt-ce pas induire les figu-tantsa erreur, que de leur faire copier d u mediocre 5N*eft-ce pas perdrefon ouvrage que de le fane executer gau-chement> Peut-ond'ailleurs donner d* preceptesfixespourVadior Pantomime: Les geftes ne font-ils pas l'ouvrage « P a m e , & les mterpretes fidelles de fe* xnouvements ? ^ D a r ^ Panto^es du temps d'Au^ J Un StTR IA DAWSI. 17 UnMaitrede Ballets fanfe doit faire > dans cette circonftance, ce que font la plupart des Poeres, qui n'ayant ni les talents, ni les organes propres a la declamation , font lire leur piece , 8c s'abandonnent entierement a Tin-telligence des Comediens pour la teprefenter. Us affiftent , direz-vous, aux repetitions ; fen conviens, mais ils donnent moins de preceptes que de confeils. Cette Scene me paroit rendue foiblement; vous ne mette\ pas a(jl{ de debit dans telle autre, celle~ ci nejl pas joule avec affe\ de feu % & le Tableau qui rifulte de telle Jituation vie laifje quelque chofe a defirer : voili k langage du Poete. Le Maitre de Ballets , a fon exemple t doit faire recom-mencer une Scene en a&ion, jufquW ce V'enfin ceux qui l'exfcutent , aient B |