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Show 100 L E T T R I S &; qu'il cherche a imiter la belle natur J ceffe-t-il de la faire grimacer? il dev[ J froid, fes moules font de glace, J mafques font fans caradere 8c fans J il ne peut faifir les fineffes des traits J toutes les nuances imperceptibles ,QJ grouppant, pour ainfi dire , la phyj nomie lui pretent mille formes W rentes. Quel eft le Modeleur qui puj entreprendre de rendre les paflionsda toutes leurs degradations? Cettevaiii immenfe qui echappe quelquefois ij Peinture 8c qui eft la pierre de d u grand Peintre, peut-elle etrerr due avec fideliteparunfaifeurder ques> N o n , Monfieur, le Magafe; Ducreux ne fut jamais celui delai ture •, fes mafques en offrent la k 8c ne lui reflemblent point. U faudroit pour autoriferl'ufa^ StrR I A D A N S E . 201 xnafques dans la Danfe en adion, en mettre autant de differentes efpeces fur .faphyfionomieqiie/fc/w Japhetd'A-mime met de calottes de diverfes couleurs fur fa the , les 6ter 8c les re-mettre fucceffivement,fuivant les cir-conftances 8c les mouvements oppofes que Pon eprouveroit dans un pas de deux. Mais on eft attache a un ufage plus facile, on garde une face emprun-tee qui ne dit rien, & la Danfe qui s3en reflent neceflairement ne parle pas mieux \ elle eft totalement inanimee. Ceux qui aiment les mafques, qui y font attaches par anciennete d'habi-tude, 8c qui croiroient que PArt degc-nereroit fi Pon fecouoit le jouo- des vieilles rubriques de POpera, diront pour aurorifer leur mauvais gout, qu'il eft des caradere* au Theatre qui exi- |