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Show 7 4 L E T T R ES Le bon choix des airs eft une partic I auili eflentielle a la Danfe, que le choix ties mots 8c le tour des phrafes Peft a Peloquence. C e font les mouve-l ments 8c les traits de la mufique qui I fixent 8c determinent tous ceux du dan J feur. Le chant des airs eft-il uniformel & fans gout } le Ballet fe modelenl d'apres lui ; il fera froid 8c languiffant, I Par le rapport intime qui fe trouvel entre la Mufique 8c la Danfe , il n'elil pas douteux, Monfieur, qu'un Maitrl de Ballets retirera des avantages ceJ tains de la connoilTance pratique Am cet Art ; il pourra communiquer fel idees au Muficien , 8c s'il joint le gcu:| au favoir , il compofera fes airs lii m e m e , ou ilfournira au Compofiteur les principaux traits qui doivent raderifer fon a&ion ; ces traits etan: SUR lA DA* IS •u l, Danfe ncpourta expteffifs & vanes, la Dai r manquerdeleueai L- Are doit peindre , doit pai-que bien faite, ioi Y L - , k Danfe en m a n t l e s fon , fera Pecho qui Vetera tout ce quelle artl-culcra. Eft-ellemuette,auc0nttau-e, „e dit-ellc rien audanfeutjilnc peut lui repondre, & des-lors, tout fentiment, toute expreilion font baiinis de l'execution. Rien n'etant indifferent au genie , rien ne doit l'etre au Maitre de Ballets. Il ne peut fe diftinguer dans fon Art, qu'autant qu'il s'appliquera a l'etude de ceux dont je viensde parler: exigcr qu'il les poflede tous dans un degre de fuperiorite , qui n'elt referve qu'a ceux qui fe livrent particulierement a chacun d'eux, ce feroit demand er l'impoflible. |