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Show 109 L E T T R E S devroient-ils pas paroitre plus' petits si raifon de l'eloignement que les DiviJ nites 8c lesMufes qui etant au -deffoj d'eux font plus rapproches du Special teur. Si pour faire illufion, le Peintre! fe foumet aux regies de la perfpedive, | d m 'ou vient que le Maitre de Ballets I qui eft Peintre lui-meme , ou qui d* vroit l'etre , en fecoue le joug ? Cor.. ment les Tableaux plairont-ils, s'ils w font vraifemblables , s ils font fans proportion , 8c s'ils pechent contre les regies que PArt a puife dans la na-ture par la comparaifon des objetsi C'eft dans les Tableaux fixes 8c tran-quilles de la Danfe que la degradation doit avoir lieu; elle eft moins important^ dans ceux qui varient 8c qui fe forment en danfant. J'entends par Tableau fixe tout ce qui fait grouppe dans StJR IA DANSE. ior Peloignement > tout ce qui eft dependant de la decoration,^ qui d'accord avec elle, forme une grande machine bien enrendue. Mais comment, m e direz-vous, ob-ferver cette degradation ? Si c'eft un Fejiris qui danfe Apollon , faudra-t-il priver le Ballet de cette reflburce, & facrifiertoutle charme qu'il yrepandra au charme d'un feul inftant ? N o n , Monfieur, mais on prendra pour le Tableau tranquille un Apollon propor-tionne aux differentes parties de la machine y un jeune h o m m e de quinzc ans que Pon habillera de m e m e que le veritable Apollon y il defcendra du Parnaffe, 8c a Paide des ailes de la decoration on Vefcamotera , pour ainfi dire, en fubftituant a fa place la taillc Elegante & le talent fuperieur. Gnj |