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Show 4*6 L E T T R ES C e Ballet, Monfieur, eft d'une aftion chaude & toujours generate. II, fa;t ^jepuism'englorifieisunefenfa^ que la Danfe n'avoit pas produite juf. qu'alors.Cefuccesm'a engage a aban-donner le genre auquel je m'etois attache, m o i n s , je l'avoue, par gout & par connoiflance que par habitude. Je me fuis livre des cet inftant a la Danfe ex-prelfive 8c en a&ion ; je m e fuis attache a peindre dans une maniere plus grande 8c moins lichee y 8c j'ai fenti que je m'etois trompe groflierement en imaginant que la Danfe n'etoit faite que pour les yeux , 8c que cet organe etoit la barriere ou fe bornoit ia puiffance 8c fon etendue. Perfuade qu'elle peut aller plus loin , 8c quelle a des droits inconteftables fur le cceur 8c fur F a m e , je m'efforcerai deformais de S U R LA DANSE. 4*7 de la faire jouir de tous fes avantages. Les Faunes- etoient fans tonnelets 9 8c les N y m p h e s , Venus 8c les Graces fans paniers. J'avois profcrit les m a f ques qui fe feroient oppofes a toute expreflion ; la methode de M . Garrick m'a ete d'un errand fecours : o n lifoit dans les yeux 8c fur la phyfionomie de mes Faunes tous les mouvements des pafiions qui les agkoient. Une failure 8c une efpece de chauflure imitant de l'ecorce d'arbre m'avoient fembie pre-ferables a des efcarpins; point de bas ni de gands blancs, j'en avois afford la couleur a ia teinte de la carnation de ces habitants des forets; une fimple draperiede peau de tigre couvroir une partie de leur corps , tout le refte pa-roifloit n u ; 8c pour que le cojlume tfeut pas un air trop dur 8c ne con- D d |