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Show $G6 L E T T R E S Je demanderois a ceux qui fe fon gloire d'etre inviolablement attaches \ la Choregraphie 8c que peut - etre \t fcandalife, a quoi cette fcience leur a fervi ? Quel luftre a-t-elle donne 1 leurs talents ? Quel vernis a-t-elle re-pandu fur leur reputation ? lis me re'. pondront, s'ils font fmceres, que cet Arr n'a pu les elever au-defltis de ce qu'ils etoient, mais qu'ils ont en revanche tout ce qui a ete fait de beau en matiere de Danfe depuis cinquante ans. «Confervez, leur dirai- je, ce recueil # precieux; votre cabinet renferme tout »cequeles Dupri, les Camargo>k »Lanyy les Veftris 8c peut-etre meme vies Blondi ont imagine d'enchak. »menrs & de temps fubtils, hani's & »favants, & cette collection eft fa »doute tres -belles mais je vois avec S U R IA D A N S E . 3^7 # regret que toutes ces richeiles reunies » n'ont p u vous fauver de Pindigence »dans laquelle vous etes des biensqui »vous auroient tire de la mediocrite. »Entaflez, rant qu'il vous plaira, ces »foibles monuments de la gloire de »nos Danfeurs celebres; je n'y vois 8c »l'on n'y verra que le premier crayon, » ou la premiere pen fee de leurs talents; »je n'y diftinguerai que des beautes »eparfes, fans enfemble _, fans colorisj »les grands traits en feront effaces; les »proportions, les contours agreables »ne frapperont point mes yeux y j'ap-wpercevrai feulement des veft'wes 8c »des traces d'une a&ion dans les pieds »que n'accompagneront ni les attitudes du corps, ni les pofitions des bras, »ni 1'exprelTion des teres ; en un m o t, »vous ne m'offrirez que Pombre impar* |