OCR Text |
Show I46 L E T T R E S munique point au DefTinateurjlePe1 tre decorateur ne parle qu'auxPeintr en fous-ordre, 8c le Machinifte ei fouvent meprife d u Peintre, comma fouverainement aux manoeuvres Theatre. Pour peu que le Poete s1 manifat , il donneroit le ton & chofes changeroient de face, mais n'ecoute que fa verve : dedaignant autres Arts il ne peut en avoir quJ foible idee y il ignore l'effet que cha d'eux peut produire en particulier, celui qui peut refulter de leur union de leur harmonie y le Muficien a ft exemple prend les paroles, illesp. court fans attention , 8c fe livranta, fertilite de fon genie, il compofi Mufique qui ne fignifie rien, qu'il n'apas entendu lefensdecef 11'a la que des yeux , ou qu'il h SUR LA DANSE. I a brillant de fon Art & au grouppe d'harmonie qui le fiatte, PexprelTion vraie qu'il devroit attacher au recitatif Fait-il une ouverture ? elle n'cft point relative a Padion qui va fe pafler ; qu'importe apres tout ? n'eft-il pas sur de la reuflite fi elle fait grand bruit > Les airs de Danfe font toujours ceux qui lui coutent le moins a compofer y il fuit a cet egard les vieux modeles y fes predecefleurs font fes guides y il ne fait aucun effort pour repandre de la variete dans ces fortes de morceaux 8c pour leur donner un caraclere neuf °y ce chant monotone dont il. devroit fe defier, qui afioupit la Danfe 8c qui endort le Spedateur, eft celui qui le feduit, parce qu'il lui coute moins de peine a faifir, & qU e Pimitation fer-vile des airs anciens n'exige ni un Kij |