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Show 42.8 L E T T R £ s les femmes temoignent pour elle s^ m C S & ^ d l e s A n i e n t toutes difi" remment,fontautantdecontraftesque jenepeux vous faire faifir.Je fuis dans la m e m e impuiifance relativement aux Scenes fimulran&s que j'avois placfe dans ce Ballet. La Pantomime ell un trait, les grandes paffions le decochent; C'eft une multitude d'eclairs quife fe! cedent avec rapidite ; les Tableaux qui enreftiltentfontdefeu, ilsnedurenr qu'un inftant, & font auflwot place a d'autres.Or,Monfieur,dans un Ballet bien concu il faur peu de dialogues & peu de moments tranquilles; le cceur doit y etre toujours agite; ainfi comment decrire Pexpreflion vive du fentiment & Paction animee de la Pantomime}Celt i l'ame a peindre, c'eft a la Phyfionomie a colorier y ce font les yeux enfin S U R IA D A N S E . 42-9 qui doivent donner les grands coups dc terminer tous les Tableaux. L'accion des Ballets dont je viens de vous parler eft bien moins longue a l'execution qu'a la lecture. Des fignes exterieurs qui annoncent un fentiment deviennent froids 8c languif-fants , s'ils ne font fubitement fuivis d'autres fignes indicatifs de quelques nouvelles pafiions qui lui fucce'dent; encore eft-il necefiaire de divifer Padion. entre plufieurs perfonnages; une m e m e alteration,des m e m e s efforts, des m e m es mouvements, une agitation toujours continuelle fatigueroienr 8c ennuie-roient enfin &l'acteur, 8c le fpe&ateur; il importe done d'eviter les longueurs, (i Pon veut lahfer a Pexprellion la force qu'elle doit avoir, aux geftes leur ener-gie> a la phyfionomie fon ton , aux yeux |