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Show 393 L E T T R E S fuafion ou je fuis que vous ne me k, gercz pas fur l'efquifle mal crayonnce de quelques Ballets recus par le pu, blic avec des applaudiflements qui ne m'ont point fait oublier que fon in. dulgence fut toujours fort au deifus de mes talents. Je fuis tres-eloigne de pretendre que mes produdions foient des chefs-d'oeuvres; des fuffrages flatteurs pour-roient m e perfuader qu'elles ont quelque merite , mais je fuis encore plus convaincu qu'elles ne font pas fans defaut. Quoi qu'il en foit , k ce peu de merite 8c ces defauts m5ap-partiennent entierement. Jamais je n'ai eu fous les yeux ces mcdeb excellents qui ravilfent & qui inf-pirent. Si j'eulfe ete a portee devoir, peut - etre aurois - je pu ftfe I* S U R LA DANSE. $99 rois du moins emdie Part d'ajufter 8c d'accomoder a mes traits les agreements des autres , 8c je m e ferois efforce de m e les rendre propres, oh du moins de m'en parer fans en de-venir ridicule. Cette privation d'objets inftrudifs a cependant excite en moi une emulation vive dont je n'aurois pas ete peut-etre anime, fi j'a vois eu la faciiite de nJetre qu'un imirateur froicl 8c fervile. L a nature eft le feul modele que j'ai envifage 8c que je m e fuis propofe de fuivre. Si m o n imagination m'egare quelquefois, le gout ou fi l'on veut, une forte d'inftindm'eclai-rent fur mes ecarts 8c m e rappellent au vrai. Je profcris tout ce qui ne m e feduit pas au premier coup d'oeil y je dermis fans regret ce que j'ai cree avec le plus de peine, 8c m e s ouvrages ne |