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Show iSo L t r T R i effets. U n bon Ingenieur ne s'emp pas des ouvrages les plus foiblesdJ Un Place, s'ils font commanded par j hauteurs capables de les defendre Ten deloger y l'unique moyen d'afl fa conquete, eft de fe rendre M des principaux ouvrages & de les empor. tec, parce que ceux qui leur font rieurs ne feront plus alors qu'unefofc refiftance,, ou fe rendront d'eux-mi Il en eft des Arts comme des/Places & des Artiftes c o m m e des Ingeni, il ne s'agit pas d'effleurer, il fau profondir j ce n'eft pas alfez qu, connoitre les difricultes , il fau combattre 8c les vaincre. Ne s'att t-on qu'aux petites parties, nefaiiit-on que la fuperficie des chofes? on languis dans la mediocrite 8c dans l'obfcura la plus honteufe. SUR IA DANSI. *»* Je ferai d'un h o m m e ordinaire un Danfeur comme il yen a millcpourvu qu'U foit paflablement bien Tfait; je lui enfeignerai a remuer les bras & 1« jambes & a tourner la they)e lui don-nerai de la fermete, du brillant 8c dc la viteiTe, mais je ne pourrai le douer de ce feu, de ce genie, de cet efprit, de ces graces 8c de cette expreilion de fentiment qui eft l'ame de la vraie Pantomime : la nature fut toujours au-deifus de l'Art, il n'appartient qu'a elle de faire des miracles. Le defaut de lumieres 8c la ftupidite qui regne parmi la plupart des Danfeurs , prend fa fource dc la mauvaifc education qu'ils recoivent ordinaire-ment. Ils fe livrent au Theatre, moins pour s'y diftinguer que pour fecouer le joug de la dependance, moins pour |