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Show ti L E T T R ES le deifein peu corred, 8c le colons vraifemblable. Lorfque les Danf. animes par le fentiment, fe transform?. ront fous miile formes differentes les traits varies des paflions; lorfqu'jij feront des prothees, 6c que leur p U fionomie 8c leurs regards traceront touj les m o u v e m e n t s de leur ame; lorfqJ leurs bras fortiront de ce chemin etroil que Pecole leur a prefcrit ; 8c que pJ courant avec autant de grace que dJ verite un efpace plus confiderablej ils decriront par des pofitions julcj les m o u v e m e n t s fucceffifs des pafliomi lorfqu'enfin ils aflbcieront l'efprit&l genie a leur Art; ils fediftinguerontl les recits des-lors deviendront inutilesl tout parlera, chaque mouvementdiM une phrafe ; chaque attitude peindsj une fituation \ chaque gefte devoital Sua LA DANSE. UU iune penfee j chaque regard annoncera unnouveau fentiment; tout fera fedui-fant parce que tout fera vrai, 8c que Pimitation fera prife dans la nature. Si je refufe le titre de Ballet a toutes s Fetes; fi la plupart des Danfes de POpcra, quelques agreables qu'elles m e paroiffent, ne fe prefenrenr pas h mes yeux avec les traits d e n g u e s du Ballet y c'eft moins la faute d u celebre Maitre qui les compofe, que celle des Poetes. Le Ballet, dans quelque genre qu'il foit, doit avoir 3 fuivarit Ariflote, ainfi que la Poefie deux parries differentes qu'il n o m m e panic de qualite8c partu de quantite. Il n'y a riende ferfible qui n'ait fa matiere, fa forme 8c fa fimir confequemment le Ballet cefle d'exifter s'il ne renferme ces parties efTentielL es |