OCR Text |
Show xytZ L E T T R E $ danslcs bras y je voudrois les voir pariV avec plus d'energie ; ils peignent le fentiment 6c la volupte , mais ce tfd pas aftez , ilfaut encore qu'ils peignent la fureur , la jaloufie, le depit, \% conftance, la douleur, la vengeance, l'ironie, toutes les paffions innees enfin d a n s T h o m m e , 8c que d'accord les yeux, la phyfionomie 8c les pas, u m e faftent entendre le cri de la nature. Je veux encore que les pas foient places avec autant d'efpritqued'Art,&ciA repondent a l'a&ion 8c aux moiw mcnts de l'ame du Danfeur ; que dans une expreffion viveonw forme point de pas lents y que da Scene grave on n'en faffie poi legers-, que dans des mouvcmcnfifc depit on fache eviter tous ceux f ayantdeia legcreie, trouvcroicntphc S U R IA DANSE. *77 dans un moment d'inconftance 5 F v0Udrois enfin que l'on ceffiit d'en faire dans les inftants de defefpoir 8c d'ac-cablement: c'eft au vifage feul a peindre ; c'eft aux yeux a parler y les bras m£me doivent kte immobiles, 8c le Danfeur dans ces fortes de Scenes ne fera jamais fi excellent que lorfqu'ilne danfer* pasj toutes mes vues, toutes mes idees ne tendent uniqucmenr qu'au bien 8c a l'avancement des jeunes D a n feurs 8c des nouveaux Maitres de Ballets \ qu'ils pefent mes idees, qu'ils fe faffent un genre neuf, ils vcrront alors que toutce que j'avance peut femetti en pratique 8c reunir tous les fuffrages. Quant aux pofitions, tout le m o n de fait qu'il y en a cinq \ on pretend m e me qu'il y en a dix divifees aftez finguliere-menten bonnes Q U en mauvaifes, en |