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Show 3^4 L E T T R E S gout 8c d u genie y tout bftniit0it>l attitudes du corps, PexprelTion ^ tetes, les contours des bras 1, t ai> u pojj, tion des jambes, Pelegance du vfo ment, la verite du cojlume; en u n^ u n tel ouvrage foutenudu crayon $ burin de ces deux illuflres t feroit une fource ou l'on pourroit puifer , 8c je le regarderois comme les archives de tout ce que notre An peut offrir de lumineux, d'intereilant & de beau. Quel pro jet, m e direz-vous! Quelle depenfe immenfe! Quel livre volumi-neux! Il m e fera facile de vous repon-dre. Je ne propofe pas en pi lieu deux Mercenaires , mais deux Artiftes qui traiteront l'Academ ce defintereffement qui eft la marque & la preuve des vrais talents. i°. Jc« * leur S U R L A D A N S E . }$S leur deftine que des chofes abfolument dienes d'eux 8c de leurs foms, c'eft-£- lire, des chofes excellentes, pleines Je feu 8c de genie , de ces morceaux rares, exadement neufs 8c qui infpi-rent par eux-memes. Ainfi voila des de'penfes epargnees 8c surement des planches en tres-petir nombre. Plus fenfible que qui que ce foir a la gloire d'une Academie alors veritablement utile, que ne puis-je, Monfieur, voir deja ce projet mis a execution! 8c quel moyen plus sur pour elle 8c pour les Danfeurs qu'elle croiroit devoir cele-brer , de voier a i'immortahte que celui d'emprunter les ailes de deux grands h o m m e s faits pour graver a jamais au temple de Memoire 8c leurs noms 8c celui des perfonnages qu'ils voudrontilluftrer \ U n e telle entreprife |