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Show 2.^3 L E T T R E S fecours, elle fupplee a la diftance la foiblefle des regards y l'enthoufiafme rapproche les objets j il en cree de nou. veaux y il s'en fait des monftres •, tout lui paroit grand, tout enfin lui fembl gantefque. L'on pourroit appliquerici ces Vers de Moliere dans les Ftmm favantes .... J'ai vu claircment des hommes dans la Lout, a > , ' # » * . . • » . .. Je n'ai point encot vu d'hommes, comme j Mais j'ai vu des clocheis tout comme je Tot Telle eft la viciffitude des chofesS: leur inftabilite. Les Arts ainfi que Is Empires font fujets a revolution qui brille aujourd'hui avec le plu clat, degenere enfuite & tombe au de quelque temps dans une lane & une obfeunte profonde. Qu°; en foit, ( & les fentiments a cet i font uniformes) les anciens par! S U R IA DANSE. H9 aVec les m a n , , leurs doigt* etoient , pour aihfi dire, autantdelanguesqm ,exprimoient avec fcciliri, avec force &avec6nergie;leclimat,le temperament & Implication que l'on ap-portoitaperfedionnerl'Artdugefte, Pavoient porte a un degve de fubli-mite que nous n'attemJrons jamais fi nous ne nous donnons les memes foins queux pour nous diftinguer dans cette partie. La difpute de Ci-uron & de Rofcius, a qui rendroic mieux la penfee , Ciccron par le tour & I'arraimement des mots, Si Rofcius par le mouvement des bras 8c l'ex-preflion de la phyfionomie , prouvc tres - clairemenc que nous ne fom-mes encore que des enfants que nous n'avons que des mouvements machinaux & indetermines , fans Ri) |