OCR Text |
Show 4 L E T T H ES trait devuo t etre egalement re$ue dans la Danfe ; le Ballet, comme je le fens 6c tel qu'il doit etre, fe n o m m e a jufte titre Ballet j ceux au contraire qui fon; monotones 8c fans expreilion -> qui n» prefentent que des copies tiedes 8c w parfaites dc ia nature , ne doiven; s'appeller que des divertilfements faffi. dieux, morts 8c inanimes. Le Ballet eft l'image du Tableau bien compofe, s'il n'en eft ^original vous m e direz peut-etre qu'il ne para S u n I A D A « S I . 4J HeleaveclagalerieduLuxembourg, peinte par Rubens : chaque Tableau ptfenteune Scene, cette Scenecondu* btureliement a une autre; de Scene en Scene on arrive au denouement , & ml lit fans peine & fans em-barras lttftoire d'un Prince dont la xnemoire eft graved par l'amour 8c la reconnoilfance dans le cceur de rous les Jrancois. Je crqisd<kidement, Monfieur, qu'il eft aufli facile a un grand Peintre 8c a un qu'un feul trait au Peintre ., & qu'ua ^ ^ Mafce de Ballers % de fa;re u n feul inftant pour caraiterifer le Suje; de fon Tableau > mais que le Ballet eii une continuited'acbions, unenchaine-ment de circonftances qui doit en offrir une multitude \ nous voila d'accordj & pour que m a comparaifon foit plus jufte, je mettrai le Ballet en actions Poeme ou un Drame en Peinture & en Danfe , qu'il eft aife a un excellent Poete d'en compofer un ; mais fi le genie manque, on n'arrive a rien j ce nJeft point avec les jambes que l'on peut peindre \ tant que la tete des Danfeurs ne conduira pas leurs |