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Show ne un 4 ^ L E T T R E s tous ceux qui la craignent.M.deQ, fac devoile les beautes de notre Art, ,1 propofe des embellifiements necelTaires. il ne veut rien oter a la Danfe, j| cherche au contraire qu'a tracer chemin sur dans lequel les Danfeurs ne puiiTent s'egarer y on dedaigne de le fuivre. M r . Diderot ce Philofophc ami de la nature , c'eft - a - dire, du vrai 8c du beau fimple, cherche ega. lement a enrichir la Scene Francoife d'un genre qu'il a moins puife dans fon imagination que dans l'humanite; il voudroit fubftituer la Pantomime aux manieres y le ton de la nature au ton ampoule de l'Art y les habits fimples aux colifichets & a Poripeau; le vrai au fabuleux ; Pefprit & le bon fens au jargon entorrille , a ces petits portraits mal peints qui font grima- S U R LA DANSE, 469 cer la nature 8c qui Penlaidiffent y il voudroit, His - je , que la Comedie Francoife meritat le titre glorieux de PEcole des mccurs ; que les contraftes fuftent moins choquants 8c menages avec plus d'art y que les vertus enrm n'euffent pas befoin d'etre oppofees aux vices pour etre aimables 8c pour feduire , parce que ces ombres trop fortes, loin de donner de la valeur aux objers 8c de les eclairer, les arToiblilTent 8c les eteignent y mais tous fes efforts font impuiffants. Le Traite de M r . de Cahufac fur la Danfe, eft audi necelTaire aux Danfeurs que Petudede la Chronologie eftindif-penfable a ceux qui veulent ecrire l'Hif-toire y cependant il a ete criticjue des Perfonnes de l'Art, il a m e m e excite les fades plaifanteries de ceux qui par de G g n j |