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Show 2.74 L E T T R E S ment part; les bras 8c les doigts^ tent des eloges, 8c on accorde a 1 W machine 6c fans tete, ce que Ponrfr fera conftamment de donner a ^'0/0/2 Francois qui reunira au briL de la main 5 l'exprefiion , l'efprit, | genie 8c les graces de fon Art. Les Danfeurs Italiens ont pris depri quelque temps le contre-pied des Mii ciens. N e pouvant occuper agre'afe m e n t la v u e , 8c n'ayant pu heriterdc la gentillefle d e Foffan 9 ils font beau-c o u p de bruit avec les pieds Q quant toutes les notes; de forte voit jouer avec admiration les / de cette N a t i o n , 8c qu'on ecoutefc ier avec plaifir leurs Pantommt\h n'eft point la le but que les beaux k fe propofenf, ils doivent peindre ,1 doivent imiter y une elegante fimpto S U R IA D A N S E . *7S .nvient a leurs charmes. L a beaure fe perd toujours fous les colidchcts de la mode ; le fimple eft fon fard , la nature compofe fes agreements j les graces ajoutent a fes traits; l'efprit les anime leur prete encore un nouvel eclat. Tant que l'on facrifiera le goiit auxdif-fcultis, que l'on ne raifonnera pas, que Ton danfera en mercenaire, 8c que Von (era un metier vil d'un Art agreable y la Danfe loin de faire des progres, degenerera, 8c rentrera dans l'obfcurite ou elle etoit il n'y a pas plus d'un fiecle. Ce ne feroit pas m'entendre que de penfer que je cherche a abolir les m o u vements ordinaires des bras, tous les s difficiles 8c brillants, 8c toutes les litions elegantes de la Danfe ;je de-ande plus de variete 8c d'exDreffion Sij |