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Show 258 L E T T R E S livrer a. la Danfe noble 8c au eraii(k rieux, genre dont il eft aujourd'lu modele le plus parfait. Pour elever la Danfe au de°r fublimite qui lui m a n q u e 6c qu'elle pen atteindre aifement, il feroit a pi que les Maitres de Danfe fui\ dans leurs lecons la m £ m e confc que les Peintres obfervent dans j qu'ils donnent a leurs eleves. Ils mencent par leur faire deffmer I'Ov^ ils paffent enfuite aux parties phyfionomie , 8c les reWflent pour former une t£te, ainfi c\ tres parties du corps. Lorfque i:- leve eft parvenu a mettre une enfembky le Maitre lui enfeigm con de Panimer , en y repandantue! force 8c d u caradere \ il lui ap; connottre les mouvements dc la nam S U R L A D A N S H . *JJ illuiindiquela maniere de diftribuer aVec Art ces coups de crayon qui don-nent la vie, & qui impriment fur la phyfionomie les pafiions & lesaffedions dont l'ame eft imbue. Le Maitre de Danfe ainfi que le Peintre , apres avoir enfeigne afoneleve les pas, la maniere de les enchainer les uns toe les autres, les oppofitions des bras, les effacements du corps 8c les pofitions de la tete , devroit encore lui montrer a leur donner de la valeur 8c de Pex-preifion par le fecours de la phyfionomie. Il ne faudroit pour y reuffir que luiregler des Entrees dans lefquellesil y auroit plufieurs pafiions a rendre. Il le leroit pas fuffifant de lui faire peindre ces memes pafiions dans toutes leurs forces, il faudroit encore qu'il lui cnieignat la fucceflion de leurs mouve- |