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Show ^94 L E T T R E s •isles offenfer 8c en leur rendant k juftice qui leur eft due , les nomrr.er les automates de la Danfe. Vraifemblablement fi les bons Mi tres etoient plus c o m m u n s , les bons eleves ne feroient pas fi rarestmaislej Maitres qui font en etat d'enfeiona ne donnent point de lecons, & cem qui en devroient prendre ont toujours la fureur d'en donner aux autres. Que dirons-nous de leur negligence l'uniformite avec laquelle ilsenfeic e, n'eft qu'une, s'ecriera-t-on; j'en conviens , mais n'eft-il qu'u: niere d e la demontrer 6c de la palter aux ecoliers que Pon entrer 8c ne doit-on pas neceflairement les conduire au m e m e but par des ci differents ? J'avoue que pour y paw rnx il faut une fagacite reelle, car fa S U R I A DANSE. 19 f :!exion& fans etude, il n'eft p. ©• • d'appliquer les principes felon les nres divers de conformation , 8c les degres differents d'apntude 3 on ne peut fir d'un coup d'o^il ce qui convicnt I \'un , ce qui ne fauroit convenir a Fautre, 8c l'on ne varie point enfin lecons a proportion des diverfites que la nature ou que 1 ude iou-vent plusrebelle que ia nature m e m e , nous offre 8c nous prefente. C'eft done effentiellement au Maitre que le foin de placer chaque eleve dans le genre qui lui eft propre eft referve\ Il ne s'agit pas a cet effet de pofleder feulement les connoiflances les plus exadesde l'Art; il faut encore fe iefendre foigneufement de ce vain orgueil, qui perfuade a chacun que fa maniere d'executer eft Punique 8c Tiv |