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Show 374 L E T T R E S en eft l'objet, ni du foin d'inftru;re les Danfeurs 8c de former des Eleves, Le moyen que je propofe, feroit inevi; tablement taire ou la calomnic ou la midifance, 8c rendroit a cette Societe la confideration 8c le n o m que plufleurs perfonnes lui refufentpeut-etreinjufc. ment. J'ajouterai que fes fucces, fi elle fe determinoit a commencer les Difciples, feroient infiniment plus alTures, elle oteroit d u moins a une mul-titude de Maitres avides d'une reputation qu'ils n'ont pas meritee, la reffource de s'attribuer les progres des Eleves k la liberte d'en rejetter les defauts fur ceux dont ils ont recu les premieres lecons, Ce Danfeur , difent-ils, a recu pri> mitivement de mauvais principes; sil a des defauts , ce nefl pas mafamt, j'ai tente Vimpoffible y toutes Us per* S U R i A D A N S E . J7> fictions que vous lui connoifl map-partiennent, elles font mon ouvrage. C'eft ainfi, Monfieur, qu'on fe menage adroiremenr, en fe refufanr aux peines de PEtat, une reponfe courre en cas de cririque, 8c une forte de credit 8c de confiance en cas d'applaudilfement.Vous conviendrez cependant que la perfection de Pouvrage depend en partie de la beaute de Yebauche , mais un Ecolier que l'on prefente au Public eft comme un tableau qu'un Peintre expofe au Sallon y tout le m o n d e le voir, rout le monde Padmire 8c Papplaudit, ou tout le monde le blame 8c le cen~ fure ; figurez-vous done Pavanrage que l'on a d'etre conftammenr a l'affiir des Sujets agreables formes dans la Province, des qu'on peut fe faire honneur des talents qu'on ne leur a pas donnes. A a iv |