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Show 3C2. L E T T R E S aportcr fur la nature, de quels eloges le Danfeur ne fe rend-il pas dignc> Celui qui fera ainfi conftruit renon-cera aux entrechats, aux cabrioles& a tous temps durs 8c compliques, avec d'autant plus de raifon qu'il fera infaiU liblement foible, car fes handles etant etroites , ou pour parler le langage des anatomiftes, les os du Baffin etant en lui moins evafes, ils fourniffent moins de jeu aux mufcles qui s'y attachent & dont dependent en partie les mou-ements d u tronc, mouvements <xin« flexions beaucoup plus aifes, lorfque ces m e m e s os ont beaucoup plus de lar^eur , parce qu'aiors les mulcles aboutiffient ou partem d'un point plus eloigne d u centre de gravite. Quoi qu'il en foit, la Danfe noble 8c terre-a-tm eft la feule qui convienne a de pads S U R i DANSE. Danfeurs. A u refte, Monfieur, ce que Danfeurs jarretis perdent d u cote de la force, ils f gagnerdu de >t yai qu'ils etoient >elleux, brillantsdans les chofes les plus fimples, i les difficulres qui ne demc t point d'efforts, pro-pres dans leur execution, elegants dans leurs tableaux, occpxeleurpercr/J/ion eft toujours oj ' avec des graces infinies, parce qu'ils fe fervent 8c qu'ils profitent & des pointes ts qui font mouvoir le coudepied: \ les qualites qui les dedommagent de la force qu'ils n'ont pas, 8: en matiere de Danfe je prefererai toujours Padreffe a la force. Ceux qui font arques ne doivent s'attacher qu'a rappr; les parties trop diftantes pour diminuer le \ qui fe rencontre principalement enn-e |