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Show 66 L E T T R ES en Province, que des manoeuvres on garcons de Theatre, que la prote&iorJ comique eleve par degre a ce grade leurs talents confiftent 8c fe renferrrienil dans la fcience de lever les luftres qi out mouches long-temps, ou d celle de faire defcendre par facades un: gloire m a l equipee. Les Theatres d lie ne brillent point par les machines:! ceux de PAllemagne, conftruits fur ltj m e m e s plans, font egalement privJ de cetce partie enchanterefle d u Spedal cle ; en forte quJun Maitre de Ballet! fe trouve fort embarrafle dans ceil Theatres, sJil n'a quelque connoiflancfl d u mechanifme ; s'il ne peut developpe; fes idees avec clarte, 8c conftruire a cer effet de petits modeles, qui fervent toujours plus a Pintelligence des ouvriefi, que tous les difcours , quelque claifi I S U H L A D A N S E , £7 & quelque precis qu'ili puufent fac. Les Theatres de Paris &*de Londres, font ceux oil Pon trouve dans ce genre les plus grandes reflources. Les Anglofs font ingenieux ; leurs machines de Theatre font plus'fimplifiees que les notres, aufli les efrets en font-ils auifi prompts que fubtils. Chez eux tous les Ouvra^esqui concernentla manoeuvre, font d'un fini & d'une de'licatefle admi-rables; cette proprete, ce foin 8c cette exaditude qu'ils emploient dans les plus petites parties ,peuvent contribuer fans doute a la vitefle 8c a la precifion. C'eft principalement dans leurs Pantomimes, genre trivial, fans goiit, fans interet, & d'une intrigue bafle,que les chefs-d'eeuvres du mechanifme fe de-ploient. O n peut dire que ce Spedacle, qui entraine apres lui des depenfes Eij |