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Show 160 L E T T R ES ces Peres qui confient l'education leurs fils a des mains etrangeres, &q par diffipation o u par efprit de era deur croiroient deroger, s'ils veilloie & leurs progres. Q u e refulte-t-il d* prejuge fi faux > Tel enfant ne p0 plaire , devient maulfade 8c ennuye Voila Pimage du Poete dans celui Pere , 8c Pexemple du Drame d celui de Penfanr. V o u s m e direz peut-etre que jet d'un Poete u n h o m m e univerfeh Non Monfieur , mais u n Poete doit avoir Pefprit & d u gout. Je fuisdufentim d'un Auteur, qui dit, que les gran morceaux de Peinture, de Mufique de Danfe qui ne frappent pas a certain point u n ignorant bien organii font o u mauvais ou mediocres. Sans etre Muficien , un Poete peut•' S U R LA DANSE. . x^i peut-ilpas fentir fi tel trait de Mufique rend fapenfee, fi tel autre n'a&iblit pas Pexpreflion jfi celui-ci prete de la force a ' la paifion , 8c donne des graces 8c de Pener^ie au fentiment? Sans etre Peintre- Decorateur, ne peut-il pas concevoir ii telle decoration qui doit reprefenter une Foret de PAffrique, n'empruntepas la forme de celle de Fontainebleau? Si telle autre qui doit offrir une rade de PAmerique, ne rellemble pas a celle de Toulon? fi celle-ci qui doit m o n~ trer le Palais de quelque Empereur du Japon , ne fe rapproche pas trop de celui de Verfailles? 3c fi la demiere qui doit tracer les jardins de S emir amis 9 n'offre pas ceux de Marly ? Sans etre Danfeur 8c Maitre de Ballets, il p r u c egalement s'appercevoir de la confu-fionqui y regnera,du peu d'expreffiou L |