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Show I48 L E T T R E S goiit, ni un talent , ni un genie fu. perieurs. Le Peintre decorateur, faute de con. noitre parfaitement le Drame, donnc fouvent dans Perreur y il ne confulu point PAuteur mais il fuit fes idees, qui fouvent faufles s'oppofent a la vraifemblance qui doit fe trouver dan: les decorations , a l'effet d'indiquerk lieu de la Scene. Comment peut-;! reuffir, s'il ignore Pendroit ou elle do:: fe naffer } C e n'eft cependant que fc pres les connoiffances exadesde l'aAn & des lieux qu'il devroit agin fans da, plus de verite , plus de cojiume, de pittorefque. Chaque Peuple a des loix , des cc> tumes, des ufages, des modes ^ ^ m o n i e s oppofees y chaque N differe dans fes gouts, dansfonarct S U R LA D A N S E . H9 tedure, dans fa maniere de cultiver les Arts; celui d'un habile Peintre eft done de faifir cette variete; fon pinceau, doit etre fidelle: s'il n'eft de tous les pays, il cefTe d'etre vrai 8c n'eft plus en droit de plaire. Le Deflinateur pour les habits ne confulte perfonne y il facrifie fouvent le cofiume d'un Peuple ancien a ia mode du jour, ou au caprice d'uneDanfeufe ou d'une Chanteufe en reputation. Le Maitre de Ballets n'eft inftruit de rien \ on le charge d'une partition, il compofe des Danfes fur la Mufique qui lui eft pvefentee-, il "diftribue les pas particuliers , 8c Phabillement donnr enfuite un nom & un caradere a la Danfe. Le Machinifte eft charge7 du foin de prefenter les Tableaux du Peintre dans K nj |