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Show en 104 L * T T R * S \Jn Pont terminoit le Tableau, en lai(, fant voir derriere lui u n Payfage fort eloigne. Pavois divife cette entree en fc claffes toutes degradees y chaque clafe etoit compofee de trois ChalTeurs 6c dc trois ChatTereltes, ce qui formoit tout le n o m b r e de trente-fix Figurants on Figurantes ; les tallies de la premiere claife traverfoient la route la plus prodit d u Spedateur ; celles de la feconde Is remplacoient en parcourant la route fuivante ; 8c celles de la troifieme leu fuccedoient en paffant a leur tour fous la troifieme route, ainfi d u refte, jut qu'a ce qu'enfin la derniere clafle com pofee de petits enfants termina cettt courfe en paffant fur le Pont. La degradation etoit fi corredement obfer-vce que l'ceil s'y trompoit; ce qui n*e-toit qu'un effet d e l'Art 8c des prop SVK tA DAKSE. I°S ;rl'a,'rle plus vrai&le plus tions, avoir 1 air ie pi" . naturel; la fidion ecoit telle , que le Public n'attribuoit cette degradation qu'a l'eloignement des objets, 8c qu'il s-imagmoit que c'etoit toujours les m^mes Chafleurs 8c les n^mes Chafle-reffes qui parcouroient les different* chemins de la fork. La mufique avoit la meme degra dation dans fes fons, 8C devenoit plus douce, a mefure que la chaffe s'enfoncoit dans la foret , qui cftoit vafte 8c peinte de bon gout. Voila, Monfieur y Pillufion que pro-duit le Theatre, lorfque toutes les parties en fontd'accord, 8c que lesartiftes premient la nature pour leur guide 8c Teur modele. Je crois que j'aurai a peu pres rempli Pobjet que je m e fuis propoie dans cette Lettre , en vous faifant fairei |
