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Show jl L r T T R ES le fentiment 1 ll n'eft pas douteux que les Ballets auront la preference fur la Peinture, lorfque ceux qui les executent feront moins automates, 8c que ceux qui les compofent feront mieux orga-' nifes. U n beau Tableau n'eft qu'une copi: de la nature 3 un beau Ballet eft la naj turerneme, embellie de tous les cha:j mes de PArt. Si de fimples imap m'entrainent a Pillufion 5 fi la ™m de la Peinture m e tranfporte 5 ft je fe attendri a la vue d'un Tableau •, finoj ame feduite,eft vivement affeftee pari preftige 5 6 les couleurs 8c les pinceaJ dans ks mains du Peintre habile,! jouent de mes fens au point de d ^ontrerlanaturcdelafaireparler^ W n d r e * de lui repondre; quell fera m a fennbiliti 1 que deviendraif SUH LA DANSK. Si & quelle fenfation n'eprouverai-je pas i la vue d'une reprefenrarion encore plusvraie, d'une adion rendue par mes femblableslquel empire n'auront pas fur mon imagination des Tableaux vivants Ovaries!Rien n'interefle fi fort Phumanite que Phumanitememe.Oui, Monfieur, il eft honteux que la Danfe renonce a Pempire quelle peut avoir .fur.Pame, 8c qu'elle ne s'attache qu a pi aire aux yeux. U n beau Ballet eft jufqu'a prefent un etre imaginaire , e'eft le Phenix, il ne fe trouve point. En vain efperera-t-on de lui donner une forme nouvelle , rant que Pon fera efclave des vieilles methodes 8c des anciennes rubriques de POpera; nous ne voyons fur nos Theatres que des copies fort imparfaites des copies qui les ont precedees ; n'exercons point biij |