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Show *» L 1 T T R E S l'Aile : de pareils contre-fens ne choquent-ils pas le bon gout ? en mon particulier fen aurois ete foiblement A o n n e , fi je n'avois connu le rnente d u Compofiteur ; cela m J a prefque perfuade que les grands h o m m e s ne font jamais de petites fautes , 8c qu'il y a plus d'indulgence dans la capitale, que par-tout ailleurs. Tout Ballet complique 8c diflfus qui ne m e tracera pas avec nettete 8c fans embarras Padion quJil reprefente j dont je ne pourrai deviner Pintrigue qu'un Programe a la m a i n ; tout Ballet, dont je ne fentirai pas le plan , & qui ne m'offrira pas une exposition, u n noeud & un denouement , nt fera plus , fuivant mes idees, qu'un fimple divertifTement de Danie, plus o u moins bien execute y &c qui S V R I A D A N S E . %f m'afFedera que mediocfement, puif-qu'il ne porrera aucun caradere , & qu'il fera denue' de toute expreffion, Mais la Danfe de nos jours eft belle; die eft, dira-t-on , en droit de fe-duire 8c de plaire , degagee meme du fentiment 8c de Pefprit dont vous voulez qu'elle fe decore. Je convicndrai que Pexecution mechanique de cet Art eft portee a un degre de perfedion qui ne laifle rien a defirer; j'ajouterai m e m e qu'elle a quelquefois des graces, mais la grace n'eft qu'une petite partie des qualites qu'elle doit avoir. Les pas, taifance 8c le brillant de leu r ei Va-plomb, la fer-ance ichainement mete, la vitefle, la ldgerete, la preci-fion, les oppositions des bras avec les jambe s,voila aifme de la Danfe ce que j'appelle le me'cha- Lorfque toutes ces |