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Show 428 MR. J. STOLZMANN ON SEXUAL DIMORPHISM. [M iy 5, collections ornithologiques (naturellement si le sexe y a ete constate par les voyageurs memes) confirment cette assertion du savant ornithologiste. Ainsi M . de Castelnau, dans son memoire presente a TAcademie le 6 Mars 1848, ne meutionne que 287 femelles sur 3750 oiseaux recueillis pendant son voyage dans TAmenque du Sud, e'est a dire Ag de la collection entiere. Les collections faites par moi au Perou et dans l'Equateur presentent anssi la supenonte numerique de males, quoique celle-ci n'est pas si frappante comme chez Castelnau. Ainsi par exemple sur le chiffre general de 290 oiseaux-mouches, recueillis par moi au Perou, il y en avait 203 males sur 87 femelles, e'est a dire la proportion de 3 : 1. II est a remarquer, que la superiorite numerique de males est generalement plus considerable chez les especes dimorphes que chez especes monomorphes. II parait qu'il faut chercher la cause de cette disproportion sexuelle dans Tinegalite des roles des deux sexes, la femelle possedant le role plus difficile que le male. C'est elle qui dans la majorite des especes est forcee de batir son nid justement a l'epoque qui doit decider les naissances de males ou de femelles selon la nutiition plus ou moins complete des ovaires. Reellement M M . Morel de Vinde, Hofacker et Giron de Ruzareinger ont demontre, que Tceuf mieux nourri se developpe en femelle et dans le cas contraire eu male. II n'y a done rien d'etonnant qu'il nait en general plus de males que de femelles, puisque celles-ci, occupees de leurs besognes maternelles, sont forcees de consacrer beaucoup de temps a la construction du nid, ce qui ne leur permet pas assez de se nourrir. L'observation directe des males etant difficile, nous ne pouvons que supposer que les spermatozoides provenant des glandes sexuelles inieux nourries eugendrent plus de males, et dans le cas contraire plus de femelles. II est a ajouter, que les males dans la grande majorite des especes sont plus forts que les femelles, ce qui nous prouve que les premiers sont en general mieux nourris que les dernieres, fait facile a expliquer par la difficulte du role des femelles. Ainsi done toutes nos observations et les dates statistiques cou-cernant le role des deux sexes, leur developpement corporel et leur proportion numerique sont d'accord : le role pins difficile des femelles est la cause de leur nutrition plus faible, ce qui a son tour entrainela superiorite numerique de naissances males. D'autre part il nous sera facile de decider la question, lequel des deux sexes est plus important pour la conservation de l'espece ? Un male suffit generalement pour plusieurs femelles et son role est limite dans la majorite de cas aux simples actes de la fecondation ; tandis que la femelle s'occupant d'elevage de la progeniture est sans doute bien plus importante pour la conservation de l'espece. La preponderance numerique des femelles serait done plus utile pour ceci. Le contraire ayant lieu dans la nature grace aux difficultes surgissant pour la femelle pendant l'epoque de Tincubation, la selection naturelle doit veiller pour le retablissement d'equilibre sexuel en neutralisaut la preponderance de Telement male. Si nous parvenons a demontrer, que cette preponderance de Telement male est nuisible pour l'espece, il nous sera facile a com- |