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Show 1885.] THE SECRETARY ON DARWIN'S RHEA. 325 ventre de l'animal) ont une teinte jaunatre. L'exposition a l'air perdre cette teinte naturelle aux uns et aux autres ; ils deviennent de plus en plus blancs. La texture de l'ceuf parait (a l'ceil nu) presenter une difference entre l'une et l'autre espece. Pour quant aux dimensions et a la forme la difference est guere sensible ; du reste elles sont un peu variables tant chez l'une que chez l'autre espece. L'epoque de la ponte varie un peu selon la latitude. Dans l'Entre Rios et a Buenos Ayres le Rhea americana commence a pondre en aout, et des cette epoque on voit sur le marche de Buenos Ayres des ceufs d'Autruche. Les premiers ceufs se rencontrent isoles ; plus tard alors le male cherche un lieu sans herbes, ou la terre est nue, pour y etablir le nid, qui est sans art. C'est la que les femelles pondent. Dans le sud a, Bahia Blanca et Patagones le Rhea americana commence a pondre en octobre, rarement aupara-vant. La ponte dure jusqu'en decembre ; on rencontre pendant ce mois encore des ceufs frais. Pour la Rhea americana l'incubation dure 30-31 jours; la temperature necessaire est de 103° Fahr. Je tiens ces indications des etablissements qui elevent des xlutruches. Pour la Rhea americana la puberte entre dans la deuxieme annee, et elle pond dans la troisieme. La premiere ponte d'une femelle ne depasse guere 25 a, 60 ceufs ; elle en pond le double dans les annees suivantes. La Rhea darwini pond a la meme epoque que la Rh. americana. J'ai rencontre des ceufs frais en octobre, novembre et decembre entre le Rio Negro et le Chubat. Elles pondent comme l'espece precedente sur la terre. A l'epoque de l'incubation, le male a la peau du bas du corps plus epaisse et a la poitrine cornee. On assure que le male qui couve gratte la terre avec le sternum tant chez l'espece Rh. darwini que chez l'espece Rh. americana. Le nombre d'ceufs contenu dans un nid est pour le Rh. darwini de 15 a 20 environ; c'est le meme chiffre pour le Rh. americana du moins dans le sud ; dans le nord j'ai vu une fois un nid en contenant 32. Les deux especes nourrissent les memes parasites dans leurs intestins, des vers ressembiants aux Tania, et en grand nombre. Dans le tissus sous-cutane elles ont surtout dans leur jeune age un assez grand nombre de Filaria. J'en avait envoye autrefois des exemplaires au defunt M . Claparede qui provenaient du Rh. darwini; j'en ai remis des exemplaires du Rh. americana au Dr. Goll pour le Musee de Zurich, et a M . le Prof. Carl Vogt a Geneve. Autant que j'ai pu en juger les parasites de l'une et de l'autre espece sout identiques. Mais ce qui m'a surpris ce fut d'apprendre dans un e'tablissement de Merlo (situe a 32 kilometres de Buenos Ayres) ou Ton eleve des Autruches africaines, et aussi quelques americaines, que les premieres souffrent d'un ver intestinal ressemblant au ver solitaire et aussi de filaires. Toutefois je n'ai pas vu d'exemplaires. Mais je vis lors de m a visite de jeunes Autruches africaines maigres et malades auxquelles on administrait de la fleur de soufre melee a du miel, et on m'a dit qu'elles avaient des filarias. Pour quant a. la troisieme espece Rh. macrorhyncha, je ne 1'ai PROC. ZOOL. Soc-1885, No. XXII. 22 |