OCR Text |
Show 158 EXPLOITATION, OPPRESSION. sur le Mississipi, fw·ent mis avec des bwu{s et des po1·es. Est-ce que pat• hasard les chefs Mormons peuvent s'opposer a ce que lcs bateaux du Mississipi transportcnt des bestiaux aussi bien que des voyngcu,·s? • AprCs etre debarquCs II. Keokurk, continue l'autt>ur de Ia !cUre, nous dUmes loger dans nos tentes oU, pendant un orage Cpouvnntable, nous soufi'rhnes d'une pluie si forte que l'eau courait au travers. Nos fournitures de lit Ctaient monil\Ces et degouttaient. Nous ne pll:mes trouvcr de soulagcmcnt; i\ fallut nous resigner A souffrir. • (Page 75.) Arrive-t-il un orage, les chefs Mormons en sont cause, comme on voit. Et neanmoins ils partagent le sort de leurs compagnons i eux aussi, en pareil cas, se resignent a souffrir. L'orage ct ses suites n'en deviennent pas rnoins un crime de leur part. Con9oit-on que M. Favez ose rcpcler de pareillcs ineptics? Nous nc voulons pas , certainement, r6pondre A to us les paragraphes de ces lcttres. Nous en avons releve la partie sCrieuse, cello des vivres, afin d'en montrer Ia faussete, en m~me temps que le defaut absolu de jugement et de critique qui caracUirise nos adversaires. Nous laissons le restc. Ce qu'il y a de certain, c'est que si, par des circonstances que nous ne connaissons pas, il Ctait arrive que Ia distribution des vivres eO.t diminue, comme cela arrive lorsquc lc calme retient un navire en route au-deli\ du temps habitue! t , les passagers, m~me dans ce cas, n'auraient rien perdu a l'accomplissement de ccs mesures, dictees par une sage pr6voyance, puisque les provisions non consommees leur soot remises a leur arrivee a ]a Nou~ 1 Nous apprcnons que le navire le Golconda, qui trai1spo rtait I' au· teur d_e Ia lettre publiee par M. Favez, a Cte arrete environ quatone JOurs par un bane de sable ll. I' embouchure du Mississipi. EXPLOITATION, OPPRESSION. 159 velle-Orleans. De ce c~tC encore, nos enncmis ne peuvcnt nous atteindre. La letlre publiee par M. Favez renferme quelques noms qui nous sont connus, et sur lesquels nons avons des renseignements positifs et rCcents. Ainsi, l\L Howels, que I' auteur fait mourir dans son atelier, est mort a Kanesville, frontiere des Etats-Unis, au milieu des prCparatifs qu'il faisait pour se rendre a la vallce du Grand Lac-Sale. C'Ctait un des premiers missionn<;tircs de I'Eglise en France; precedemment il avail ete ministre baptiste dans le pays de Galles, sa patrie. Au moment oU Ia mort vint le frapper, il Ctait a Ia tOte d'un commerce prospere. Sa. veuve epousa un autre Mormon, avec lequel elle se rendit dans la vallCe, oU leurs affaires sont aujourd'hui en bon Ctat. Voici une calomnie conteuue dans la lettre d'un emigrant, publiee par M. Favez ( p. 77), et a laquelle nous voulons rCpondre en peu de mots, parce qu'elle est dirigee contre un homme dont l'amitiC nous est ch?:lre et flatteuse. 11 est dC.signC seulement so us l'initiale S., mais nous ne craignons pas de Caire connaitrc son nom : c'est M. Claudius V. Spencer, membre d'une des plus rcspectables families de I'Eglise, bien connue par sa fidelite el ses vertus. • ";\(aintennnt, dit cet emigrant, ce qui m'indigne le plus, c'e:Jt s .. Quand it venait n. Buckenham, il ne pouvnit pns seulement pn~er Sl\ place; et main tenant il possedc deux. paires de brenfs, uno chaise de poste, deux beaux chevaux, un cochcr ct un wagon charge des meilleurcs fournitures. , Voici la verite. M. Spencer, envoye du Grand Lac-Sale en Angleterre, partit &'\US bourse ni bi.\ton, comme_ tous les missionnaircs de notre Eglise. II fut nomme prest~ent de Ia conference de Norwich, et Ia il epousa M11' Kmg, |