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Show 86 LE Ro:\fAN DE SALOliON SPAULDING. D'aillours, est-il croyable qu'un roman, roman 1·eligieux si !'on veut, ait Ct6 Ccrit dans le style qui caractCrisc le Livre de Mormon ? Quo! roman ressemblo a celui-lil? Citons ici uno appreciation lumineuse publiCo dnns \e u New- Yo~·ker l) sous lc pseudonyme de Josephine. Cot article, Cvidcmmcnt Ccrit par one pcrsonnc CtrangCI'O a noti'C Egliso, a 6t6 cnvoy6 au president J. Smith par M. A. G. Gano, Esq'. de Cincinnati (Ohio), ct reproduit dans Ic Times and Seasons : t: Le $tyle ( du Livre de :Mormon ) est une imitation fidClc des Ecritures, et il est remarquablement pri\·6 de toute allusion qui trahisse Ia connaissance de l'Ctnt politique ou social de Ja societe actuelle. L'Ccrivain vit de toute Ia force de son imagination dans I'Age qu'il dCcrit. II est difficilc d'imaginer une Claboralion litt6rair~ plus ardue que d'6crire ce qui peut l!tre nppele Ia continuation de I'Ecriture Sainte, et de le fnire de maniere non seulement a Cviter ~oute discorda_ncc avec les mots sacr6s et authentiqucs, mais encore a_ com bier rnamtes lncunes qui semblent y e:s.ister, et a confirmer amsi ces livrcs l'un par !'autre. :. Etablir Ia tb6orie vraisemblablc et appuy6e quo los aborig6nes de notre continent (I' Am6rique,) sont des descendants d'Israal, sans s7 compromcltrc par aucune assertion ou dissertation qui Ia conlre· d1sc, d6note un deg:c de talent et de science qui, chez un jcunc homme sans 6ducatton, est presque un miracle. ~Uno :opic des carnctCres de plusieurs pages du Livre d'or ful C0 1~mu01qut'!e A uno personne de notre "ille, laquelle naturellement futmcapable de les d6chi!frer, quoiq•J.'i/;~ Jll"esenfassent tme grumle resse1~1btance avec lcs nnciens caractCres CgYflliens. " S1, en les comparnnt, ils r6sulte que ces car"actCres sont sembla_ blos it ceux dC~ou~·orts dans lcs ruines de l'Am6rique centrale, qu1 ont nagUI.h~ s1 : 1vcment frappe !'attention, r::t qui dt:!cid6mcnt res~ortcnt de I archJtocturo Cgyptienne, cela plnidera en faveur do Smith. Cela ~endr~ ll. prouver que les plaqueii sont authentiquos, si ~;~::d~:~~o:~~bht pas Ia verite d~ son inspiration ct Ia. fidClitC de Apres toute discussion sur le pretendu romon de Spnul- LE ROllAN DE SALOMON SPAULDING. 87 ding eL lc Livre de Mormon, il rcstc vrai jusqu'a l'evidcnce qu'il n'existc pas plus de rapport entre ces deux ouvrages qu'il n'y en a ent•·e la Bible et lcs Aventu,.es de Te/emaque. La fauss~ declaration des deux ministrcs amCricains est dementic par unc foulc..d'autcurs respectablcs, au temoignage desqucls nous al lons ajoutcr cclui de M. Pichot, notre ennemi bien connu ( p. G9 ): .: Ce document isole, ter min6 par unc malediction, n'est pas nbsolumont concluant. Mathilde Davidson pout fort bien n'avoir etC ellemOme qu'un instrument de vengeance dans los mains du docteur Philastus Hulbert t , le delegue des habitants de Salem. Lc docteur Philastus, dont nos lecteurs ne scront pas fAches de connaitre los antecedents, :wait crului-m~me au Prophetc Joseph Smith, et avait ete l'un des rnembres de Ia nouvelle Eglisc. D'aprCs son dire, il se retira parce que ses yeux s'ouvrireut ll !'imposture et a Ia fraudc dont il avnit ete l'innocente "ictime. D'apres Ia version des Mormons, au conlraire, il fut expulsC de leurs rangs pour aduHCrc et pour d'autres actes d'immoralite Ap•·C.S quelques details sur ce malheurcux, M. Pichot ajout.e: « Si nous nous sommcs arrete un instant a cos miseres, c'est qu'il r a, au fond de.~ flcr u!c!JI'ions que l'on vet bien lUI voir cssuyer aux Mormons, DE FOURllES liT I.ACJIES RIVALITiS DE SECT AIRES TROP SOU· VENT COUVEUTES DU MANTEAU DE LA MORALE HT DE L'lNTimHT PUBLIC. 4uprCs dr. cerlaius PnEmcANTS de dCuomi1wfions divenes ct mul/iples, LE T AnTuFE DH MoLIERE N'EsT Qu' u N i:cor.um, et Josrpll Smith lui-mCme w1 mulad·roil, aumoins clans ses c!Cbufs. • (p. 72.) 4 SeptiCmc fils d'unc nombrcuse fnmille, ses parents l'nppelnient par plnisnnterie le Doc/em·. Ce surnom est done un sobriquet, ct non pas le titre d'une profession qu'il n'a. jamais apprise. Du reste, la vengeance dont parle M. Pichot s'explique pnrcette circonstance que Philastus Hulbert, aynnt menace Ia vie de Joseph, fut menC devant le tribunal de Ia ville de Pains\'ille (Ohio), lc 9 avril 1834, condamnll A fournir une caution pour ln. sommc de 200 dollars comme f{nrnntie pCcuniaire do sa conduite future en vers le P rophete pendant six: moie, ct nux frais de !'instance qui s'elevnient il. 300 dollars environ. |