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Show 30 JOSt:Pn SltiiTII. ll est bon de St\voir que John Bowes est aussi un ministre , le primi:lt. d1une religion sui generis, qui lui est propre ct. personnelle' et naturellement hostile a toutes lcs aut res sectes. On pout d i1·c de lui commc autrefois d'lsmacl : «Sa main sera conke tous, ct Ia main de l..ous contrc lui.» (Gen., XYI , 12.) Sur quelle autoritC s'appuie Bowes'! Sur cello d'un apostat obscur , nomme Owens, qui SCI'3it I'estC parfnitemcnt inconnu si cot auteur ne l'CIH pas illusLrc. c 1\Iais qu'cst-ce que cela, dit M. Favez, quand on a 3. constnter, dans Ia vie du mCme bomme,le vol, l'imj)UdicitC, le meurtre! ,. Vauteur des Fragments essaie de prouvcr le val par uno citation asscz longue oU l'on raconte PCt.ablissemcnt d'une banquc a Kirtland , sous Ia mison Smith ct ce, Ctablisscmcnt qui bien tOt fit banqucroule, aprCs quoi J. Smith csquiva lcs poUI'Suitcs de Ia justice en s'enfurant pendant Ia nuit au-deJa des limitcs des Etats--Unis, ct rut dc'clare hor-s Ia loi. Transcrivons quelques passages de cc rCcit, ct rappclons au lectcur qu'il est dt), commc Ia plupart des calomnies lancees contre le ProphCte, a un mioistrc anglican, lc reverend J .-11. Gray, incumbent of St.-Barnabas, Douglas, Isle of Man, and late principal of the Church Missionary institution, jfadra.s. « Quand arriva I'CchCance des billets qu'ils avaient pass6s a leur,; cr6nncicrs, ils emirent leurs pro pres billets en paiement. Mais com me on suspcctait !'tHat de leur caisse, plusieurs des crCanciors demanderent it connaHre oU ella en etait. Smith l'avait prevu et s'etait fourni d'ttne centaine de f1oi1e,, toutns construites sur un mCme modt':\ c, et avnit imaginC d'cn rcmplir une d'un millier de dollars ;?•420 franc~). II remplit lcs autrcs de pierrca, de plomb, de vieux cr, de dCbruo, mais posa sur toutes une etiquette de MILLR OOJ-J, \I!S. Q~an? on vint aux informations, il ouvrit cdllc des bottes qui contena! t I argent, montra lcs autres, permit qu'on eu npprecil'tt le poids, JOSEPH smTlL 31 et penmo.da il. ses visitants que Ia runison avait en caissc une somme de C811t milfc dollan, lorsqu'en verite clle n'cn IWnit g ut':rc plus de mille. Il pnrvint ainsi i~ tromper Ia con fiance ct il augmcntcr largement lc nombre des dCpo~ants a Ia banquc Smith et ce; il depouilla ainsi un g rand nombrc d'individus. ll (Favez, page 37 .) Sans doute il est perm is de s'appuyer des documents , mais sculcmenL lorsqu'on lcs jugc vrais et sincCrcs. Dons le cas contrairc , Ia plus vulgairc probiLC intcrdiL d'invoquer de tellcs auLol'iLCs. Eh bien , Jc missionnaire Favcz a considCrC le r ecit du ministre Gray comme tellement incroyable, qu'il a, de son propre mouvcment , retranchC deja ln moiLie de Ia somme, et qu'il a copi6 cent boites et cenl rnille dollars lil oU Gr<.ly avaiL CcriL DEUX Ct::ns no rn~s et 50,000 Jiv. StCrJ . OU DEUX CENT "IILLll DOLLARS! lJ est deVCllU faussaire, cette fois, par depiL d'avoir rcnconLrC un ecrivain plus hardi que lui-m6mc! (Voy. GnA v's, P;·inciples and Practices of 1lfornwns, p. 54. ) M. PicboL, bien entcndu , rCpete ceLLo monstruositC. Voil;) comment les enncmis du mormonismc Ccrivent l'hisLoire! Lc mensongc de Gray est unc mine LrCs fCcondc que nos adversaires exploitcnt a qui micux. En est-ce asscz pour ouvrir les ycux de leurs lccteurs'? Toutefois , cette accusation de vol, de battrp.teroute et de fuite nocturne doit Ctrc repoussCe plus caWgoriquemenL. Que I' on uous J)crmeLtc done d'cntrcr dans quelques details sur une question aussi dClicatc. Unc banque fut en elfet eLablie u Kirtland par les rncmbrcs de I'Eglise et par ncLion.s de 50 doll<us. Nous a vans so us les yeux les statuts de cette societe, cL si no us ne crnignions pas de grossir cet ouvragc , nous lcs l'cproduirious :.wee plaisir , car ils demontrcnt Ia droilure des hommes qui fondCrcnL cctte banquc. |