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Show •180 u;S MOU!UONS E1' LA VAJ.L£E poteries, coulours, huiles essentielles, teintures, thee, ca.U::~, sucres, riz, mClasscs, fruits sees et nutres epicerics, medicaments, botles, cbnussuros et toutos e~pCecs de cuirs et peaux, sont exempts de tous droit.s. » II i1ppnrtenaiL ;) un oq;anc respectable comrne los Debats de fairc unc appreciation aussi judicieuse, aussi CclairCc. Un gouvernement qui, dans le mt':mc ncte, frappe d'un Cnormc impOL lcs liqueurs spiritueuscs ct affranchit do to us droils lcs cboscs nCccssaires ou utilcs, donne Ia mcsu1·e vraio de sa mot·a lite. Qu'importent, aprCs d'aussi honorables attestat ions, les assert ions des Avard, des Hulbert, des Caswall , des Ely, des Boggs, des Bennett, pl61adedediffamatcurs Chont6s, cPhistrions, d'oppresscurs, d'apostots, de gens sans religion ni moralit6? Qu'importe si leurs calomnics sont rCc h o unt.~s, parodiees et surchargees en Europe par les Gucrs eL les Favez, qu<Hld elles sont dCmenties par les Pichot, los Kane, los Gunnison, Ia Prcsse, \c Journal des Dt!bats, .M. Stansbury ct le JJfonitettT u.niversel lui-m~me, pnr lcs hommcs les plus rccommandables, par les joumaux qui occupent un rang Cleve parmi los m·ganes de Ia pensec·publiquc, ct qui plancnt de toutc leur hauteur sur les mis6rables tripotagcs, sur lcs t6n6- breuscs infamies qu'cngcndre la jalousie des scctes? Oh! nous sommes bien vcngCs ! Nous .avons nommO lc capita inc Stansbury et le Monitew · umve,·scl; nous tcrminerons par des ex traits de l'un ct de l';:n~Lro. Cos documents fourniront au lecteur lcs details n6cessai1·cs pom· so formm· une id6e assez exacte de nos principes ct de notre rnnniere d'~Lm en Amerique, en dehors de nos doct1·incs religicuses, pour I' etude desquelles nous renvoyons aux li vres de l'Egliso. Laissons parlor le Alonileur (N' du ·I" avril1853 J : DU Gl\AND LAC-SAL£, 181 u ... . La construction du temple avan~t3it rapidcment. Lt~ proprtgande aux Etats-Unis et en Angleterrc nmonait sans cesse do nouveaux proselytes dans Ia ville sa inte, car ce n'csL point par quelques mcurtrcs qu'On arrt:te los progres d'une secte; il faut un grand massacre, une SnintBarth6lemy pour l'6touffor. Un si grand crime est heu reuscment impossible au dix-ncuviCme siCclo; rna is la ·haine des Gentils ne demeura pas inactive. Dans l'automnc do 4 845, lcs hostilites contre leS Mormons recommencCrent plus violentcs que jam<~ is. On brU\ait leurs meules ct leurs formes, on assnssinait des fcrmiers. De In part des sectaires i1 y cut des reprCsnillcs sn nglnntes. On manque de renseignemcnts precis sur les motifs qu i pousserent lcs habitants de l'lllinois ;) nne cspece de confederation generate contre Ia cit6 de Nnuvoo. Los reproches adresses aux Mormons sont trop v<~gues pour qu' il soiL possible de leur donner cr6ance. Quelques journaux d6noncent lem· ville cornme un repaire de faux monnayeurs ct de brignnds ligues contre Ia societe. De leur c6t6, les l\Ionnons defienL Iolli'S ad vcrsaires de citer un fait de leur desobeissnnce aux lois. <( Si » des bommcs perdus de crimes , discnt-ils, on~ trouve » momentanement un asile a Nauvoo, jamais i\s n'ont f<lit » partie de notre Eglisc; jamais nos magist1·ats n'ont hCsite 11 a pr~ter main-forte aux ministres de la justice pour n poursuivre ces ennemis de Ia societe. n n Tels sont lcs crimes rep roches aux Mormons; toile est leur justification. Discerner Ia verite de si loin n'est pns chose facile, ct cependnnt, il fo uL le dire, toutes los apparences sonL en fnveur des sectaires. Ala is le pr6juge etait contre eux. lis se disa ient , ils Ctaicnt etran gers au milieu de leurs compatriotes. l is Ctaient plus riches, plus habiles, plus hcureux dans leurs speculations que leurs voisins. |