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Show 28 JOSEPH S~UTII . vcrs et spoliateurs, oh ! dnns ce cas, M. Favez et ses acolytes n'eusscnt plls pris Ia plume pour no us diffamer . Mais Pun d'cux ( l\1. Gum-s, page 73) nous explique ce zele ilrdcnt. : « D'aprOs lcs nouvelles lcs plus rCccntes, I' affaire des l\lormons p1·end des proportions colossales. Us s'occupcnt il crCcr un Ctablissement intermCdiairc entre leur colonie du Lac-SRIO ct !'Ocean Pacifique; ct telle est leur activit6, qu'ils baptiscnt, dit-on, cinq cents adultcs par mois. » Cot :wcu revCle dans notre Eglise un progrCs qui contrnste singuliCrement avec l'6lat de dissolution dans lequel gU la chrCtiente de nosjours, au dire de M. Favez. Est-il done bien surpremmt que lcs ministres de cette religion qui s'en va , qui se dissout, dCpensent leur eloquence, leur argen~ , et jusqu'a leur loyaute pom· retarder queique pcu Ia desertion do lout·s temples? Us connaisscnt maintenant co magnifique centre d'a ltraction s ituC au-dcli't des rncrs, cc climat sain, riche et fCcond, oU Dicu offre a Ia vcrtu et au travail lc bien-()tre tcrrcstrc en attendant le bonheur eterncl (Ps. cxn , 1 , 2, 3 ). lis so vent que lc spiritualisme de leurs docLt'ines laissc un vide penible au occur de l'homme, qui est intelligence et cha ir. lis ont In ?onscicnce du doute qui tom·mcnte l'humnnite; que dis-je? tis dout-cnt eux-m~mes. Ils connaissent , ils partagcnt In ten~ancc actuelle ~ un Ctat religicux plus vrai , plus compattble avec Ia rollson, plus positif dans ses aspimtions, nujourd'hui vagucs et sans objet determine. lis comprennc~ lt qu'une nation composCe d 'hommes qui , des quake c?t~s du gl.obc , en ont acccptC Ia constitution rcligieusc et Ctvt.le, rCahse I'idCal du gouvcrnemcnt et garanlit la paix , Ia IJberLC et Ia richessc a tous ses membrcs laborieux ct fidClcs. T~moins de nos p rogres et de leur decadence, les JOSEPH SMITH. 29 voila qui cbercbont c) fa ire voir lc mal oUest le bien, lc vice oUest la vertu, l'erreur oU est la vCritC, Ia misCrc oU est l'abondance, les quercllcs inLestines oU regno Ia plus douce fmternitC. Les voyez-vous so cramponner a leurs religions agonisantcs? lis y tienncnt commc lc mCdecin ticnt aux maladies qui dCciment l'humanitC, commc l'avocat tient aux procCs qui Ia minent! Qu'y a-t-il \;\ de surprcnant? 1\lais cc qui no doit pas non plus lcs surprcnclre, c'est que leurs ouaillcs se desabusent aussi par fois ct viennent s'assurcr si cello doctrine dont ils disent tant de mal ne sera it pas, par;" hasa rcl , plus satisfaisante que leur myticismc. La c:-;t, en partie du mains, l' histoire des succes de notre Eglise, ct nous pourrions constater que les Favcz et los Goers de Ia Gr·ande-Brctagne ont puissamment contribue au dCvcloppement du mormonisme dans cello contr·Ce. Nos adversclires sont sou vent devon us , a lew· grande surprise , nos meilleurs auxiliaircs. M. Gum·s lui-milmc nons a CtC plus utile qu'il ne croit peut-~trC , surtout lorsque, du haut de In chairc, il prCsenta lc mormonisme comme uno secto sortie des ab1mes de l'enfer; car c'est a pres ce discours que plusieurs de scs auditeurs sont venll5 nous demander des renseignements sm· notre Eglise, et bien tOt aprCs lc bapt6mc. Qu'il en rc~tGivc ici lem-s remercicments. Examinons rnaintenant qucls sont les crimes imputes <l Joseph Smith , et voyons si le desintCr·esscment et Ia moralite des temoins sont de nature a inspirer une entiCrc confiance. M. Bowes, souvent cit6 par nos adversaires, aflirme que: « J. Smith jurnit pnrfois. Quand lcs Aml:ricains levl:rent Ia milice et invcstirent lcs Mormons it. F nr-'Vest, le prophCte entreml!la d'imp r6cations une harangue centre scs ennemis., (Favez, page 3G.) |