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Show 12 I.B L\VHI:: DE MOR~JON. 1) So. vengeance, los Mormons Ia redoulaient ex trC~n_c mcnt, ~t leur frayeur, dans cc cas, indique passnblemcnt Ia c_omphc1t6 de S1dney Higdon 6\'CC Smith dans Ia publication du Ltv rc de Mormon. " (Page 20. ) On scrait tontO do croirc que .M. li'avcz n'cst pas sain d'esprit. Comme~1t cxpliqucr uno contradiclion a ussi p<llpnble que ccllc-ci : << Jl Ctail trap influent ]JOUr qu'on fe laisseit dans une position d'ennemi, )) puis, deux !ignes plus bas : << les Mormons domu)rent sc~ succession U Br. Young el Cloignerent lligdon, qni , dep1tis, lew· demeura constamment hostile.)) C'csL Ia, il nous semble, le lctisser dans ttne position d'ennmni, malgr6 son inOucncc. Qu'avonS-nous iJ rCpondre ;) des Ccrivains qui sc dCmentcnt si bien cuxJn6mcs? Il pariliL que M. Favcz, dans la carriCre oU il s'est lance , nc t.ient pas a uno contradiction de plus ou de moins t. Mais voici bien uno nut1·e gcntillcsse de Sil p<~ rt., et qui prouvc combicn los cherchew·s d' impost·u.re sont 06- licals d::ms Iolii'S movcns. Pour prouvcr quo 'ies Mormons rcdoutaicnt la vengeance de Sidney Higdon, il cite l 'extr<.~it suivant d'un discours do Dr. Young: « FrCrc Sidney dllclnrc qu'il vcut racontcr nos secre ts ; mais je Jirai : Oh! nc Jc faitcs pas, frCrc Sidney; nc ditcs pas nos secrets ! oh! nc Je failcs pas 1 Mais s'il dit lcs nUtres, no us dirons les t>iens. L'u" pour )'autre. Pendant longt'emps, iL Pittsbourg, il a eu des visions r¢vC! lant une affreuse iniquitC! parmi Jcs Saints. Mnintenant, s' il connait unc tcllc iniqnitC!, et s'il possCde un tel pouvoir, pourquoi est-cc qu'il ne nous en purilic pas? II professc qu'il n les clefs de David. Pouvoir men ·eilleux! RCvC!lntions merveillcusfJt>1 E t ninsi il vcut 1 Lc ml!me auteur dit encore, page 40: a: II rom pit avec Smith ct lc mormonisme, etc.,. Et cepcndant, jusqu'A In mort de Joseph Smith, Sidney Rigrton fltt l'un de ses conscil!ers, ct en ccltc qualit6 c hcrr ha il.lui succ6der dans Ia pr6sidence de l'Eglisc. Comment conci . licr tmJtcs cos ci rconstances •t J.F. LIVRE IH: \\I O R~IO:X. publicr notre iniquil(d 0 chcr frCre Sidney! ne publiez pas notre iniquite ! Je vous en pric, nc lc faitcs pas 1 :o~ Lccteur , ne vous semble-t-il pas voir lc president You no tremblant devant les revelations de Sidney Higdon, et le suppliant de se laire? Eh bien , jugez de Ia loyaute de M. Fnvez en lisant Ia suite de cc discours, qu'il a eu so in de cooper ;) l'cndroit oU l'ironic nllait se dCvoiler , oU lcs paroles ciLCes par lui nllaient prendre leur vCr itohlo sons. C'cst ?!L Picbot qui nous fom·nit ceLLo suite ( p. 255 ) : c II vcut done publier nos iniquites ! Jc le pric d'y prendre bien garde. Oui, s'il y a tnnt d'iniquit6s dans l'Eglise, Ancien Rigdon, et si vous lcs connaissez depuis si Jong tempt>, vous otes lc dcrnier des miserables de ne pas lcs a voir r6v616cs plus tOt ; et si celtc iniquitO n'exis tc pas, vous etes le dernier des misCrables encore, vouo~ qui vous cfforcez d'amcutcr Ia populace pour qu'elle Cgorge des hommes innocents, des femmes et des cnfants l Quiconque osn dire que les Douze sontdes imposteurs, d e:~ ndultCrcs et des mechants, est un mcnteur, et tons ccux qni discnt de tclles chases auront le sort des mcntcnrs: ils scrontjetes liL oU il y a des plcurs et des grincements Jc dents. Qui a j1unais v11 de telles chases parmi no us ? Personna. Je foulc aux picds de si criminellcs calomnies. • 1\I. Favez, commc on voit, possCde ce ta lent qui consistc a mutilcr los tcxLcs pour en pervertir lo sens ct Ia portec. Maiutcnant , lecteur , est-il vrai que le president Young redoutait Ia vengeance de Rigdon ? Ln frayeur s'exprimet- cllc par un dCfi aussi 6nergiquo? Qucls sont lcs tf!moignages d'impostu.re que nous dCcouvre M. Favcz, sinon ccux de &'l propro imposLure ? Car nous le p1·enons en Llagrnpt d61iL de falsificaLion des Lextcs par suppression frnudulcuse, et nons en vcn ons d'nutres encore ! Los am is de M. Favcz nous Lrouvcront pouL-6LI'O un peu sCvCres envers leur chm· friJre; no us le sommcs, il est v rai; mais ils convicndront nussi CJUC le mcnsonge, adieux quellc que soiL sa source, dcvient plus odieux encore qu<1nd il |