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Show 62 I.E LIVI\E l)E MORMO:'\ fameuscs pyramides d'Egypte sm·aicnt des pygm6es I On exhume des marbres couvcrts d'inscriptions qui certain~ ment ont un sens ; mais ce sens, les scwants ne le decouvrent pas. En i 834, quand M. Anthon ecrivait Ia lcttre tant rcproduitc par nos ;ulversnircs, lc Livre de Mormon Ct.-1it seul pour :~fnrmcr l'ancicnne splendour de J'AmCriquc. Ccci cx.pliquc pourquoi lc snvant profcsscur, qzti ne sa it pas lottl , l'accusa (Fimposturc. C'Utait uno manierc commode de masquer Pinsuffisancc de son erudition. Mais, dans Jes vingt annCcs qui sc sont ecouiCes depuis la date de cctte lettrc, il s'est fait des d6couvertcs, et Jes recueils scientifiques rcpr-oduiscnl des farr-simile de picrres et de plaques de cuivrc d'une authcnticitC incont.estable, asscz semblablcs aux plaques du Livre de Mormon ; et en face de ces debris des temps antiques, il n'est plus pcrmis <lUjow·d'hui ;) M. Anthon de dire: « C'est "" singulier assemblage de )) ca1'acteres crochus de tous g&u·es. » La science cherche unc solution plus s;Jtisfi:lisante, et les plaisantcries du savant do New-York sont loin d'~trc lc dcrnier mot sur une question aussi interessante , comme nous lc prouverons bient&t. M. Anthon affirme que lcs caractcrcs du Livre de Alormon no son\ pas des hieroglwhes egyptiens. Qu'est-cc que ccla prouvc? Nous n'avons jamais prCtendu que los plaques portaient des hiCroglyphcs Cg:yptiens, mais qu'elles ctaient ecritcs en egyptien ··e[onne' et nous CJ•oyons tr·esvolonticrs queM. Anthon ne connatt pas l'cgypticn ri!fomu!. Le dementi du doctcur no s'ndresse a pCl'SOllne; il s'cst mal pos6 la question, afin d'avoir quclque chose a contro-rlire, voilil tout. · N'est-il pas cul'ieux de voir un hommo de l<l force de JUGt PAll LES SAVANTS. 65 M. Favcz, blotti a Pombre du sctvant d'A..mCriquo, Clever Ja voix tout.-a-<:oup et s'ccricr : « De l'egyptien 1"1!{01~ne! n C'est encore u.ne invention de J. Smith. Il n'y a pas dans » le monde une langue, soil moderne, soil ancienne, connue n sous ce nom!)) Ce que le savant. n'a pas osC dire, l\1. F~v~z l'affirme hardiment. Mains on sait, moins on doute. Amst, de par la vast.c erudit.ion de ce missionn~irc plym_outb~ste, Ia langue de !'antique Egypte n'a pas subr de modrHcatron : elle est Ia seule qui soit mor te sans qu'il s'y sott JamaJs introduit le moindre changement . Mnis laissons un peu ~f. Favez, et ecoulons des gens plus competents. Il existe a Edimhourg·une famille de savants. C~iteur-s, M~l. Chambers, dont lcs publications sont accumlltcs partout oU la langue <lnglaise est connuc avec la confi~n~ due au discernoment et a Ia critique CclairCc de cos hbrmres , doni la plume s'unit frequcmmcnt a cellcs de leurs collaborat. curs , toujours pris parmi les sommttes scwnt•flqucs. Dans le rccucil puulie sous ce titre: Chambm·s: s Papers for the People, part. n , p. ~3, nous lisons c~ qm smt, rclat•vcmcnL a une decouverte r6ccmment fa1te par MM. Stephens et Catherwood a Palenque, dans leurs Explorations dans l' Amerique centrale, Chiapas et Yucatan ( 2 volumes in-8' ) : • c: Dans ie m6me Cdifice il y aYait, de chaquc c6t6 de Ia port~ principale, des tabletles en pierre de trcize pieds de longueur sur huit pieds de hauteur, couvertes d'hi6ro~lypbes. On a ~bserve' commc chose remarquablc, que ce& can.u:u..rcs sont lcs -memes que CCitX trouves a Copan, ct au.~si dans plusicurs villcs ~uinCcs ~c !'Yucatan, cc q1ti fn'Ouve qur. lcs habittmt.s de ccs cou.trce.~ ont rln rmoir unc lannuc Ccrilc qui leut· Cloif co-mm,ne, quo1que les In ~ diens qui habitent a.ctuellemcnt lcs territoires intermediaires par!ent p!usieurs langnges distincts et tout-iL-fait iniotelligibles l'un b. !'autre .~ |