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Show l42 trOUSE SI11RITUEJ.LE. - POLYCA:\H£, ;:~greablc a Dieu a cause de son double rnariage, qu'il prenaiL avec lui scs deux femmes, chaquc annee, en Ia presence imrned.iate de Dicu, pour !'adorer et lui sacrificr :. Si lo. ll no fut pas rCprouve do Dieu , rnais nu contrairc s'cn rctourna chez lui bCni du Seigneur qui lui avaiL donne Samuel, L'excellcnt enfant de promission ( l Smn . 11 , ~ 0) . .. )) Jc viens a David , que Dicu aima au-delil de tout autre homme, et qui p1·it deux femmes outre Mica! ; ccci lui arriva, non dans un temps d'orgucil ou de pi'Osp6rit6, rna is a P6poquc oU il Ctait courUC par· Je rnalhcur , ct lorsque, commc nous l'al'prcnons pnr beaucoup de psaumcs, il se livrait enti(Wcment a PCtude de Ia parole de Dieu ct regia it SJ conduite scion Ia droiturc {I Sam . xxv, 42, 43). (,Et l> David connut que I'Etcrnell'avait nfl'ermi roi sur Jsr·aul, et l> qu' il avaiL elevCsouroyaumeacausc deson pcuple d 'Isracl, » et David prit cncore dcscoucubinesetdcs fcmmesde JCru, salem ( II Sam. v; 12, 13 ). " Tels furcnt lcs mobiles, telles furent les pensCes honorables ct saintes dont il CtaiL animO, sa voir par Ia consideration de Ia bonl6 de Dieu envers son peuplc d 'lsrat!l. Son entendcmeut c6leste et prophCtique no voyait pas dans cello institution primitive ce que dans notre aveuglement nous supposons voir si cl~~ irement . II n'hCsiLa pas non plus a proclamer dans le conseil supr6me de lil nation los mobiles purs et honorables nuxquels il a cru que ses cnfnnts nCs dans Ia polygamic devaient leur existence. << Entre tous rues fils, car I'Eicrncl m'a donne 1> pl usicurs fils, il a choisi, etc. )) )) Jc ne dis rico de Salomon , malgr6 &'l sngesse, parcc qu'il paralL a voir cxcCdCles homes convenab lcs, quoiqu'on nc lui reproche pas d 'avoir pris henucoup de femmes, mais d'avoir Cpouse des femmes Ctr::mger·es ( I Rois xr , ~ ; NOhemic xm, 26). Son fils Roboam priL beaucoup de femmes, iPOUSE Sl'liUTUELLE. - I'OLYGAmE. 145 non pendant. los mauvaiscs an nOes de sa vie, rna is durant les trois a ns qu'il marcha dans Ia voic de David ( Il Chron. XI , 17, 2·1, 23). » Nous :wons deja pal'le de Joas; il sc determina a prendre deux femmes, non pour sntisfa ir·e ses passions licencicuscs ou les dCsirs incontinents qui accompagnent le pouvoir absolu, mniS pilr le conseil et avec Ia sanction d'un homme trCs-sage ct. sn in t., JChojadah lc sacrifica teur . » Qui pomTait. croirc que tant d'hommcs du caractCrc le plus sa int on t pCchC por ignorance pcndnnt t:mt de siCclcs, ou que leurs cooUI·s ont ete si cndurcis, ou en fin que Dieu nu1·ait toler(: uno tellc conduite chez son peuple? C'est ici lc cas d'nppliqucr Ia regie nclmise par les thColo- 3icns : (( La pratique des Saints est lc mcilleur intcrprCle » de Ia loi. l> Nous pourrions multiplier lcs citations et Ctahlir surabondamment Ia Iegi timit6 du mariage patriarcal; mais nons croyons en a voir d it assez sur ce principe. II nons rest.c a dCmontrer que si Ia polygamic est conforme a Ia loi divine, a Ia nature et aux intCrCts les plus chers de l'humanitC, son application ne blcssc en rien ce que I' on est. convcnu d'appclcr Ia morale ou mCmc Ies bienseances. On nc s'attend pas sans douto a nous voir entrer· dans des details cxplici tcs sur los relations intimas des Cpo~x dans le terri loire d 'Utah; il nous suffira de rcprodUire plus loin, dans un extrnit de la relation pu bliCo par· M. Stansbury, l'appnkiation de ce judicieux ecrivain. Nous y ren-voyons le lectcur. . Nous trouvons uno preuve irrt:cusablc de la morahtC qui rCgnc Ia oU Ia polygamic est en vigueur, dans Ia lcttre mflme CcriLe par les juges fugitifs d 'Utah, dont nous parle- |