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Show 32 JOSEPH S~llTU. L'etablissement portaitle nom de Ki,-t/andSafety society .Bank. Le directcur et lcs autres fonctionnnircs Ctnicnt nommCs nu scrutin pnr lcs actionnaii'CS. Joseph fut Clu president ; mais loin de s' installcr dans les burcnux, commc dit M. Favez, il continua ;) so livrcr aux devoi1'S de $1 mission. « Tnndis quo lui-mOmc parcourait les diiTCrl."nts Etats de \'Union pour repandrc Sll. doctrine, quelques-una de SCS hClttenants dirigcaient l'cxploitation agricolc, d'nutrcs administrnicnt une bo.nque, faisa ient un journal et engagcaient une violente polCmique avec les Gcntils, etc. :. {Monile1u- du 26 mars 1853.) , Le 27 juillet 1837, Joseph partit pour Tomnto, dans le Haut-Canada, afiu de visiter lcs Saints. C'est pendant son absence que les personncs chargCcs de la direction de Ia bauque emit·enl des billets dcpassantle chilft·e que Joseph lou!' avait conseilLC de ne pas attcindrc. En m6me temps \V;:ll'rcn Parrish, caissier, cffl·aye du retour du ProphCLe, prit Ia fuitc, cmport,ant avec lui 1 au dire du professeur Turner, une sornmc de 25,000 dollars. J. Smith dt.-'manda nu magistraL F.-G. Williams l'autorisation de fairc arrt:ter le fugitif; cette autorisation ayant CtC ref usee, lc magistraL, qui Ctait mc:mbre de I'Eglise , fut immediatemont destitue et plus tard retranchC de I'Eglise, bien qu'il fUt le second conseiller de Joseph. Cclui-ci 1 <\ son retour, proposa des mesures prop res ;'1 ramcner l'Ctablisscmcnt dans uno bonne voie; mais, controcarr6 par quclques-uns des di1·ectcurs qui voulurent persister dans Ia marchc qu' ils avaicnt adoptee, il so retir~1 de Ia presidencc et publia Particle dont nous parlerons tout-il-l'hcure. Sur sa proposition, ces di rcctcurs furent retranchCs de l'Eglise. AprCs sa rotraite, Ia banquc continua de foncLionncl' JOSEI'Il S.ULTIL 55 sous Ia direction des apostats qui la poussaient a sa ruinc . Si clio a fait banqucroute, assurCment co n'cst pzr~s <\ Joseph qu'il faut l'imputcr. La soustraction de \VaJ'I'en Parrish laissait l'Ctablisscmcnt dans des embarras sCrieux; los billets n'Ctaicnt pas admis en paiement, dCcri6s qu'il.s Ctaicnt pnr J. Smith luimemo, qui nc voulait pas que lc public y atlachilt uno valeur imnginaii'C. A cos deux minist1·cs qui en imposent ;) leUI'S lectcm·s, en prescntant Joseph commc un escroc pratiquant d'infUmes manoouv1·es pour cxt01·quer Pargcnt et Ia con fiance des capitalistes, no us mettl'ons so us los yeux l'article suivant , publiC dans lc JJfessenger and Advocato de Kirtland, numet·o du mois d'oout 1837 : Avertissement a'ltX frCres (]l ~ux mnis de l'EgUse des Saints des /Jerniers-:fours. « .J'6pronve le bcsoin de dire ici un mot concernant lea billets de Ia IJu.t<~J tW 'l'am,r ance de Kirtland (Kir/lanrt Safety sociely IJank). Je les invite, par le pr6sent, A sa tenir en gnrde contre les sp6cula· teurs, renegals et tripoteurs qui dupent Jcs bommps sans defiance, en chcrchant 1l. IH~gocier ces billets, qui n'ont aucurte vctleur. Je blllme et fletris de pareilles manoouvrcs, aussi fun estes 1l. !'interet du public qu'aux principes de Ia religion. 1 SignC:) J . Smm, jtmior. Voila comment Joseph imoginait des boltes et des etiquettes pour tramper scs crCanciers. Et puisque nous partons encore uric fois de cos bo1tes, b qui nos ad versa ires pensent- ils fa ire Cl'oire que des cr6anciers ahwmCs, quand its vennient demander lc paiement de billets Cchus , se scrnient contentes de voir des bollcs ct des etiquettes, ct d'en verifier le poids? Ces person nos demandaicnt le montant de leurs crCances , et non i1 voir des bottcs Ctiquetees. Elles allaient verifier, dites-vous. Soif; mais cclui 3 |