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Show 68 LE LI\'RE OE MORMON tale de Ia province de ce nom dans le Mexique, de cavernes renfermani plusieurscentaines de miUicrs de momies semblables il. cellos de l'ancienne Egypte. Nous attcndons impatiemment, ainsi que lc public, des dCveloppements sur cette decouverte. :. Dans le m~me numero de ce journal, l'Ccrivain , a pres avoir parle de l'ouvrage de ill. Stephens deja rappele plus haut, dit : c Nous obscrverons simploment ici que quiconque examine les beaux dessins renfermes dans le liYre de Stephens sur l'Am6rique centrale, reconnaitra qu'ils soot couverts d'hiCroglyphes egyptians et do lettres hamyratiques semblables a cellcs qui ont ete rCcemmeot dCcouvertes dans 1' Arabie meridionale, et que les trait.~ et les figures sont ceux de 1' Asie supCrieure. :. Suivant :MM. Guers et Favez , il est incroyable que les anciens habitants de l'Amer ique aient eu connaissance des cinq livrcs de Moise et des Prop4etcs jusqu'au regne de sedecias, epoque de la derniere emigration des Israelites, qui les empm·t.ercnt avec eux. Nous allons prouvcr non sculement Ia veri tO du Livre de Mormon en cet ondroit, mais encore que les rites, coutumes, sacrifices et autres ceremonies religicuses des Juifs y furent pratiques, ainsi que Ia hierarchic ecclesiasLique. l\L C. Colton, a qui nous avons deja fait un cmprunt, s'exprimc ainsi en parlant des sacrifices des Indicns : c Dans certaines occasions, non seulement il faut que Ia victimc soit blanche, mais un seu\ poil d'autre couleur ou Ia moindre tache Ia ferait rejeter. Tandis qu'ils chnntent ou dansont au tour du sncri ~ ficc, on peut claircmont distinguer le saint nom de JChol)ah: ils ont aussi le A·la-llccm hebrcu en forme substantielle, applique au G rand~ Esprit, et l'on en tend sou vent dans leurs chants sacres 1' 1/alletuja aussi distinctement que dans qnelque chreur cbretien que co soit. l is ont 6galement un lJaisscau ou Arclie c.t'allicmce dont ils ::~e servent dan<~ certaines occasions, et que I' on ne con temple qu'avec un prof(lnd respect. , JUGE PAR LES SAVANTS. 69 Dans un d iscours de M. Noah , em·it dans le but de pronver que les Indiens de I' Amerique descendent des dix lribus perdues d'lsra8l ', discours publie a New-York en 1837, l'auteur cite , entr'autres Ccrivains, 'M. Adair , qui , a pres a voir fait mention d'un grand nombre de mots hebreux dont ils so servent., continue ainsi : c Les Indians ont leurs prophetes et leun grands-prl!trcs, de memo que les Juifs en avaient autrefois; ils sont Clus avec soin parmi lea hommcs lea plus sages et les plus prudenls, et ils ordon~ nent leurs graitds~pretres au moyen de l'onction. lis ont dans leurs sanctuaircs un endroit tri:s~saint, semblable au Sainl des Saini$ dans Je temple. L'archimage ou grand-pretre porte, en imitation du pectoral ancien, une conque marine blanche, ornlle de maniere a res· sembler aux pierres precieuses de l'Urim, et au lieU de Ia plaque d'or portee par le Ievite sur le front, l'Indien porte une couronne de plumes de cygne et une touffe de plumes, blanches qu'il appelle Yatira. Les Indiens ont leur arche qu'ils cmmCnent toujours aux combats avec cux, et sur laquello ils veillent avec soin. Une chose digne de remarque, c'est qu'ils- no posent jamais l'arche a terre. Quand lc terrain est montueux, ils Ia meUent sur de grandes pierres; mais dans les plaines, ils Ia placcnt sur de courtes bO.ches sur lesquellcs ils s'asscycnt. :. Cettc declaration de M. Adair est confirmee par plusicurs voyageurs, ct notamment par le major Long, qui a fa it rCccmmcnt l'ex.ploration des Montagnes-Rocheuses. c: L'arche est plac6e, dit~il, sur un piedestal, ct on ne Ia laissejamais toucher terre. La tradition leur apprend que Ia curiosite ayant pousse trois personncs a examiner Ia mysterieuse coquillE>, elles fu·' ren.t il.l'instant frappees de cecit6 en punition de cetto profanation.,. 1 11 y a des savants qui , forces par !'evidence de reconnaHre I'C.migro.tion des Israelites da:1s l'ancienne Amerique, ne veulent pas croirc, d'apr8s le Livre de Mormon, que cette contr6e fut ho.bit6c par de>! descendants de Joseph. Ccux~ln s.ont obliges d_'e:tpl.i9uer Ia presence de:; cnfo.nts d'Israel sur ce conbnent po.r la d1spar1t10n des dix tritms perdues. |