OCR Text |
Show {44 tJ>QUSE SPIRITUEU.E. - POLYGAi\IIEo rons bien tOt. Dans ce document officiet, oU ils signalent au connres de I'Union Ia polygamic pratiquCe par les l\lormo~, on lit cc passage, que no us cmpruntons aux A1·chives du christianisme (l'a•·is, 26 fcvrier •1852), ou il est fidelement et li tte rnlcmcnt tr.1duit : c No us regardons com me un devoir de consigner duns co rapp ort officiel que Ia polygamic ou pluralitC des femm~ s est ~uve rt.em ~ nt pratiqu6e dans le territoire d'Utnh avec Ia sanction et 1 nutorisntJO~ directe de l'Eglise. Cette coutume est si gCn6ralo, qu'on trouvermt trOs-peu de fonctionnaires, ct peut-etre n'en cst-il pas un seul, qu( n'nit plusieurs femmes. II en rilsulto mOme UN MONOPOLE EX'l'REMEMENT PHE.JUDICIABLE AUX FONCTIONNAIRES QU'ON Y ENVOIE RESIDER. :t A coup stir, cct hornmagc n'est pas suspect: Oui, il est certain que Ia polygamic constitue, dans le territoire d 'Utah, un monopole exl1·~mement prdjud-iciable aux fonctionnaires LIDERTINS qu'on y envoie resider. Ou elle est en vigucur, il n'y a plus de filles publiques pour los menus plaisirs de ces honnetes monogames. Voila le r Csullnt de Ia polygamic I Quand ee rapport fut publi~ pour Ia premiere fois, la presse amCrica ine fut unanime pour fl Ctrir cctte derni l:re phrase, qui decClc dans ses auteurs, dont deux sont MARIEs, uno immoralitC poussee jusqu'au cynisme. Aussi lcm'S am is, des Ia scconde ed ition du rapport , ont-ils fait disparaltr·e entieremcnt ce hontcux. passage, qui d 'a illcurs prouve dircctement le contraire de ce qu'ils veutent prouver. l\1. Favcz, qui possCde Ia premiCre Cdition, a cc qu'il para1t, s'est perm is, seton son habitude, uno petite nddition de qu::atrc mots, qui substituc au cri de la luxurc desappointee cctui d'une vcrtueuse indignation. II transcrit ( p. 70 ) : « ..... ee qui etablit un monopole ET PntSENTE UN » TABLEAU penible a SUpporter )JOUr [es OfliCierS qui Y ?'i}- £PO USE SPIRITUELLE. - POLYGAIUJE. J 45 » sident. » Qu'cst-ce, pour 111. Favcz, qu'une falsification de plus ou de moins? D'::ailleurs, la fin sanctifie les moycns. No us rcnvoyons 1 pour I' exposition ct Ia discussion du principc de In polygamic, aux tr::aitCs spCcinux publiCs pm· notre Eglise. En tcrm inant, nous rCpondons a uno petite mCchnncetC de l!f. Favez I qui vicnt a notre adr·cssc pcrsonnelle, com me rCcTactem· du Rdflecteur. D'abord nous rcnvoyons notre advcrsaire a Ia fin de !'article en question, page 6 de ce journal ; il y verrn la date de 4 839, epoque a bqucllc Ia polygamic n 'Cta it pas Ctablic , puisqueUe ne l'a etC qu'cn 1843. La revela tion l'elativc ;) Ia polygJinie nous est pi'lrvcnue dans lc Afillennial Star, au moment m6me oU co numCro du Rdflecteur Ctait so us presse a Lausanne. Le mt:mc jour nous livrames ccttc revelation a un traducteur, ct nous nous disposions a Pimprimer avec r ouvrage de .M. Pratt Sll[' co sujct, dont DOllS avions deja traduit dans ~e but d eu~ numeros, quancl nous apprlmcs que Ia missiOn frangmse so proposait clle-m6me de publicr tous ccs documen.ts. DCs~ tors et no voulant rien prCcipiter d::ans uno matu~re qu1 exi~eait des soins, nous prlmes le parti d'nttcndrc. L'ouvmge n'a pas encor·e paru. |