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Show 44 JOSEPH SMITH· d'une ordonnance d'habcas corpus , AussitUt qu'il fut de retour eu Illinois, il inteutn une action contrc Heynolds et \Vilson pour nrrestion illCgale, violences et mauvais traitcments; mais il n'obtint qut! des dommages-intCrets illusoircs, quarantc dollars, tandis que lc" depenses de cette affaire, dcpuis son dCbut jusqu'au denouement, s'fllevaient pour lui il. plus de trois mille cinq cents dollars 1. C'etnit payer bien chcr une j ustice si peu impartiale. - L'o.ccusation .HUI$ frmclcmcnt c/ lie punJ vmaermce portee contre lui par rex-gouverneur Bogg~ devait a voir de bien plus graves rCsultats encore. » Nos adversaircs ccclesiastiqucs se gardcnt bien de reproduirc de semblnbles extra its. Au cont.raire, 1\L Guers lie adroitcmcnL cette ealomnie de Boggs a la dCtcnLion de Joseph, de son frC1·e ct de quelques autrcs dans Ia gcOle de Carthage, cL co~l i nue ainsi : « Pendant qu'ils nUcndaient leur jugement, Ia sentinelle cxterieure de la prison oil ils Ctaient fut tuec; ~mith ct ses gens, qui s'Ctnient procure de!! armes, firent feu sur Ia garde intCrieure; puis, dans In confusion qui survint, Smith tenta. de s'evadt:r par une fenC trc; mais il tomba frappe mortellement, sans a.voir eu le temps rl'implorer Ia merci divine, ct aprCs a voir annoncC qu'il t>ortirait bien tot de sa ge6lc pour achevar Ie Livre de Mormon.» ( GuERs, p. 69.) Apres avoir rOtabli les faits dans leur v6rit6, qmmt <lu prCtendu assassinat de Boggs atteste par John C. Bennett, et avant d'abordcr le rt':cit de Ia mort de Joseph, que nous appuicrons sur des citations empruntCcs a des ennemis moins cyniques dans leur ha ine, nous devons, ainsi que nous l'avons prom is plus hauL, fa ire connaHre lc famcux John C. Bennett, que l''un de nos adversaires appelle Je bras droit du Prophete. · . Voici d'abord une lcttrc tres-reccntc. Ayant fait dermCrcmcnt Ia conna issancc de M. John S. Fullmer, pasteur 1 La :ie d~ Joseph Smith fut uno suite continuelle de semblublcs accusatwns,Jugemcnts et pertes pecuniui res . JOSE PII S:lliTU. 45 des conferences de Liverpool , Manchrste1' et Preston, et srwh:mt qu'il :)VaiL CLC c) Nauvoo pcndnnt lo sejour de Bennett, uous lui demandtln1cs des !'enseignements sur cc personnagc. Voici sa rCponsc : « 107, Finch Street, Liverp ool, lD juin 1854. -. Chcr frElre Stenhouse, , Mon absence de cotto ville 1t. l'arriv6e de yotre bonne lettre du 13 courant, est, j'espCre, uno excuse suffisantc du retard que j'ai mis il. vous rCpondre. La confl>n::ncc trimestriello de Liverpool a ou lieu hier; ce fut uno bellejournee: Ies frCrcs Richards y ont assistc. Le peu de temps qui me reste pour vous rCpondrc, et les affaires urgcntes que j'ai a terminer avant d'assister au Conseil des Elders qui doit avoir lieu il. Londres Ie 2G courant, m'empechent de vous donner tousles details que j'aurais _pu vous transmettre au sujet du celebre John C. Bennett. -. En ce qui me concerne, il est bien vrai qu'en entrant dans l'Egliso j'ai sacrifie une perspective assez brillante dans les affaires du monde et l'amitie d'une famille nombreuse et bien placee. J 'Ctnis dans l'Eglise quand John C. Bennett s'est presentC pour y ctro admis, et.jc suis un des premiers qui ont fait sa counaissance. II n'est pas venu sans rcrommnndations; il avait etc professenr rlans uno Ccole de medccine a Ohio,· et occupait un hant grade militaire dans l'Etat d'Illinois. Mnis, comme on !'a su ph,ti> ta1·d, sa consideration eta it arrivee a son d~cli'n. Ses habitudes dC.reglCes ayaient ruine sa reputation et jete le trouble dans Je sein de sa fa mille; w. f emme n'Uvait pas v<nilu t;·i i.>re plus lOil[Jiemps avec un liberriu. ::o. 11 chercha a regagner unc position dans lc nonvel Etat d'lllinois, oU, par Ia fraternite des l'lla ~o ns, il a. ta.chC de conqn6rir un peu de popularit6. li etait sur lo point de Ia perdrc encore; mnis, Ctant un homme energique ei d'une ambition demeaurec, ses ycux se tournCrent vers Ia brillantc pentpcctive des Sain ts des Derniers:jours. Bientut aprt'.-s ceux-ci l'ont Clu maire de Ia ville de Nauvoo et major general de Ia legion de Nauvoo. C'est alors qu'il m'app(':]a dans son Ctnt-major comme trCsorier de la legion, avec Je grade de colonel de cavalcrie, offices que j'ai c:z::erces jusqu'il. la dissolution de Ia legion en 1846. |